Meilleurs albums de la décennie 2010-19 selon LCA
Faire un top 100 de la décennie est un peu l’équivalent de faire du bungee. On l’a fait. On a parfois eu mal au cœur. On a eu peur. Mais voici les 100 albums qui ont marqué nos 10 dernières années. Nous avons même colligé le tout dans une liste de lecture/échantillon à la toute fin. Bonne écoute.
100. Chocolat — Tss Tss (2014)
« …c’est avec plaisir que l’on retrouve Jimmy Hunt en version plus crasse. La version moins polie de lui-même est tout aussi délicieuse pour les oreilles que son alter ego solo. Tss Tss ramène les pendules à l’heure et rappelle que Chocolat ne fait pas partie du passé, même s’il s’en inspire grandement. »
— LP Labrèche
99. Solange — A Seat at the Table (2016)
« A Seat At The Table est un excellent album sur lequel Knowles livre ses tripes de manière non convenue et intelligente. Elle prouve que musicalement, elle est prête à aller beaucoup plus loin que sa sœur. Elle démontre aussi sa capacité à laisser l’émotion infuser son interprétation. »
— LP Labrèche
98. Hubert Lenoir — Darlène (2018)
« Darlène c’est un ovni assez bizarre pour être intéressant, mais assez rassembleur pour charmer la masse. Dans l’énergie et l’approche, ça fait penser à Father John Misty. On y retrouve une folie soutenue par des mélodies puissantes et une instrumentation intelligente et audacieuse. »
— LP Labrèche
97. Angel Olsen — All Mirrors (2019)
« All Mirrors s’est attiré une avalanche de critiques élogieuses et a déjà réservé sa place sur la plupart des tops de fin d’année. Et pour cause : il s’agit de loin de l’œuvre la plus aboutie de l’auteure-compositrice-interprète américaine, pleine de splendeurs orchestrales et marquée du sceau de l’intemporalité. »
— Bruno Coulombe
96. Dead Obies — Montréal $ud (2013)
« Un rap qui se rapproche plus de ce qui se fait dans les groupes ASAP Mob et Odd Future en comparaison desquels Dead Obies se défend avec brio. D’ailleurs ça gronde déjà dans le monde du rap québécois… toujours bon signe. Montréal $ud est plus que savoureux. »
— LP Labrèche
95. Salomé Leclerc — 27 fois l’aurore (2014)
« Les paroles sensibles, délicieuses, évocatrices sans être clichées s’harmonisent à une guitare grinçante, à des bidouillages peut-être un peu facile et à des cuivres audacieux, pour un tout cohérent, vaporeux et agressif à la fois. »
— Marie-Ève Muller
94. Fleet Foxes — Helplessness Blues (2011)
« Ceux qui aiment le folk des années 60 revisité et réaménagé de superbe façon vont adhérer. Fleet Foxes, c’est un peu la rencontre de Simon & Garfunkel, Crosby Stills & Nash, Van Morrison et bien évidemment les Beach Boys, le tout dans une ambiance baroquisante et somptueuse. Un deuxième pari réussi. Du pur bonheur pour les oreilles. Grandiose! »
— Stéphane Deslauriers
93. Gros Mené — Agnus Dei (2012)
« Encore une fois, le trio Fortin/Langevin/Fortin nous offre un disque de rock québécois d’anthologie. C’est aussi simple que ça! Du gros rock salopé, exécuté de manière irréprochable par des musiciens de qualité supérieur et qui en connaissent passablement sur ce que représente l’essence même du véritable rock’n’roll. »
— Stéphane Deslauriers
92. Janelle Monáe — The ArchAndroid (2010)
Avec ce premier album, Janelle Monáe a rapidement fracassé des barrières. Sa pop intelligente alliée à un sens de la mélodie impressionnant a convaincu plusieurs mélomanes qu’elle était à prendre au sérieux. D’ailleurs, on n’a pas arrêté d’écouter cet album, c’est pourquoi il se retrouve ici. Malheureusement, nous n’étions pas encore en ligne à l’époque, il n’y a donc pas de critique.
91. Fuudge — Les matricides (2018)
« En vérité, on vous le dit, puisque Fuudge a en sa possession « les clés de la mort et de l’enfer » (voir l’extrait biblique, tiré du livre de l’Apocalypse, qui orne la pochette), on serait dans le gros trouble si on octroyait à ce disque une mauvaise note ! Sans blague, c’est le meilleur album de rock keb de l’année en cours. »
— Stéphane Deslauries