Meilleurs albums de la décennie 2010-19 selon LCA
20. Frank Ocean — Channel Orange (2012)
« Que dire de l’album? Le mot “génial” vient rapidement en tête. Le jeune musicien est très doué. Très… Enfin, c’est un album intelligent, varié, surprenant et touchant qui mérite que vous lui portiez une oreille attentive. Une œuvre qui nous montre l’étendue du talent de ce jeune auteur-compositeur-interprète. »
— LP Labrèche
19. Converge — All We Love We Leave Behind (2012)
« Quel que soit le tempo emprunté, Converge met l’accent sur les idées et l’émotion viscérale, livrées avec une intensité sans égale. Leur intensité semblera même suffocante aux oreilles distraites ou délicates, mais leurs compositions sont bien dosées et trouvent toujours de l’espace pour respirer. »
— Mathieu Robitaille
18. Sufjan Stevens — Carrie & Lowell (2015)
« De la même manière, le deuil que Stevens a dû vivre lors de la mort de sa mère l’a emprisonné dans une noirceur dépressive. Carrie & Lowell a été pour l’Américain une porte de sortie, une thérapie et Stevens saura vous toucher tout autant. »
— LP Labrèche
17. Avec pas d’casque — Astronomie (2012)
« Alors qu’on pourrait croire à un simple effet miroir dans l’apport musical du groupe, c’est à l’écoute des textes entendus sur Astronomie que l’on perçoit cette singularité qui allume nos oreilles. Des textes imagés, portés sur une visualisation facile, marqués par la solitude et la recherche de «l’autre», de même que des remarques saugrenues qui déclenchent le phénomène du sourire. »
— Philippe Beauchemin
16. The Knife — Shaking the Habitual (2013)
« Qu’est-ce que la musique pop? Si on fait l’exercice de l’étirer, de la découper, de la maquiller, de la tordre et de la déformer, jusqu’où peut-on pousser la chose avant qu’elle devienne autre chose que de la musique pop? Voilà une des nombreuses interrogations que provoquera l’écoute de Shaking The Habitual, le troisième album officiel de The Knife. »
— Mathieu Robitaille
15. The War on Drugs — Lost in the Dream (2014)
« Cette création regorge de chansons qui demanderont au mélomane un investissement auditif formel, mais qui sauront récompenser ceux qui seront patients et persévérants: les springsteeniennes Red Eyes et Burning, la mélancolique/pianistique Suffering… »
— Stéphane Deslauriers
14. Lana Del Rey — Norman Fucking Rockwell (2019)
« C’est juste toi qu’on veut et ça, même ton producer l’a compris. Avec Norman Fucking Rockwell, tu t’appropries solidement la place qui te revient dans le panthéon des plus grands artistes pop de notre époque et l’album sera longtemps en rotation chez moi. »
— Charles Laplante
13. Grimes — Visions (2012)
« …on ne peut reprocher à Grimes une absence de créativité. Visions est tout sauf lassant et linéaire, et ce, même s’il est conçu exclusivement de machines, claviers et boucles électroniques. Sans contredit, une artiste à suivre qui vient de laisser une empreinte indélébile avec cette galette. »
— Stéphane Deslauriers
12. Run the Jewels — RTJ2 (2014)
« Avec ce deuxième volume, les deux rappeurs démontrent que non seulement ils sont à prendre au sérieux, mais qu’ils sont en plein contrôle de leur art, même qu’ils en sont les rois. »
— LP Labrèche
11. Car Seat Headrest — Teens of Denial (2016)
« Si musicalement le groupe de Toledo base son offre sur un passé musical pas si lointain… c’est au présent qu’il conjugue les thématiques de dépression, d’abus de drogue et d’alcool, de solitude, d’estime de soi et d’incompréhension, le tout avec une aisance déconcertante où ironie et humour noir se côtoient. »
— Stéphane Deslauriers