Top albums 2020
10. Jonathan Personne — Disparitions
« De l’ouverture à la fermeture du disque, tout s’imbrique parfaitement en profitant bien des momentums. On y retrouve de magnifiques harmonies vocales — l’homme est un chanteur exceptionnel. Les sonorités noise et krautrock viennent côtoyer des guitares dissonantes à la Velvet Underground ainsi qu’une pop indé qui rappelle Fleet Foxes par moments. »
— Eloïse Léveillé-Chagnon
9. Fleet Foxes — Shore
« Shore regorge encore de moments d’une très grande complexité sur le plan musical, sauf qu’ils sont maquillés en chansons qui apparaissent toutes simples dans leur expression. C’est d’ailleurs là la marque des grands groupes, ceux capables de poursuivre leurs explorations musicales dans le contexte d’un genre pourtant régi par des conventions aussi rigides comme peut l’être le folk. »
— Bruno Coulombe
8. Perfume Genius — Set My Heart On Fire Immediately
« On pourrait débattre très longtemps à savoir s’il s’agit du meilleur album de Perfume Genius. Certain(e)s lui préféreront peut-être Too Bright, mais Set My Heart on Fire Immediately n’en demeure pas moins une œuvre incontournable. »
— Bruno Coulombe
7. Adrianne Lenker — Songs & Instrumentals
« Ce diptyque traduit à la perfection l’effet spleenétique du confinement et les reconsidérations émotionnelles qui en découlent. Lenker chante au creux notre oreille, tape du pied, se sert du milieu naturel qui l’entoure pour nous raconter des histoires d’amour, de pertes et de solitude. »
— Stéphane Deslauriers
6. Yves Tumor — Heaven to A Tortured Mind
« Yves Tumor réussit un tour de force. Tout d’abord, il infuse une énorme dose de rock dans sa démarche, à un moment où le rock n’a pas nécessairement une cote de popularité très élevée. Le résultat est surprenant, galvanisant, éminemment harmonieux, et juste assez dans la marge pour ne pas s’ennuyer. »
— LP Labrèche
5. Run the Jewels — RTJ4
« On est ici dans les grandes ligues du rap. El-P et Killer Mike démontrent à quel point ils sont intelligents et qu’ils n’accepteront jamais de courber l’échine devant le pouvoir. Ce simple geste de résistance est tellement en phase avec ce qui se passe dans la société. Ce qui ne veut pas dire que la paire perd son sens de l’humour. »
— LP Labrèche
4. Phoebe Bridgers — Punisher
« Phoebe Bridgers signe avec Punisher un album riche qui se laisse apprivoiser au fil des écoutes, selon que notre attention se porte sur les textes ou sur les musiques. Oui, c’est un disque généralement sombre, qui parle d’ennui et de solitude, mais qui le fait d’une manière qui n’est pas misérabiliste. »
— Bruno Coulombe
3. Klô Pelgag — Notre-Dame-des-Sept-Douleurs
« Si Notre-Dame-des-Sept-Douleurs plonge sans filet dans des situations délicates, ce n’est pas pour autant un album noir ou sombre. C’est même l’album le plus « pop » de Klô Pelgag. Les formats sont généralement accessibles sans abandonner les fioritures et les changements de cap, qui ont toujours charmé. »
— LP Labrèche
2. Fiona Apple — Fetch the Bolt Cutters
« Le contraste entre l’écriture raffinée, complexe et intemporelle des chansons de Fiona Apple et le ton délibérément provocateur constituent le génie de ce grand disque. Peu d’artistes sont en mesure de maîtriser ce jeu d’équilibriste risqué. Elle crache son fiel avec un courage qui l’honore, avec une franchise perturbatrice, tout en demeurant parfaitement avant-gardiste. Une prouesse. »
— Stéphane Deslauriers
1. Backxwash — God Has Nothing to Do With This Leave Him Out of It
« Ce deuxième album de Backxwash n’a pas de mauvaise pièce et offre une approche rafraîchissante qui sort de l’ordinaire en rap. C’est un ovni qui est aussi surprenant que touchant. Une sortie qui fera plaisir aux fans de rap audacieux, mais sans doute aussi aux amateurs de punk et de métal qui y trouveront un terrain commun dans les thématiques et la dynamique. »
— LP Labrèche