Les EP à LP de février 2021
Voyou — Chroniques terrestres, Vol. 1
Voyou est un talentueux multi-instrumentiste. Il s’est lancé dans sa première aventure d’auteur-compositeur-interprète avec Les bruits de la ville. Cette fois-ci, il revient aux instruments et nous livre ses chansons avec tout son talent pour la composition. C’est franchement efficace. Il y a Jacqueline Baghdasaryan du groupe Ladavina qui vient faire un tour le temps d’un titre.Elle nous chante une belle mélodie. C’est bon du début à la fin.
JPEGMAFIA — EP2!
JPEGMAFIA avait lancé un premier EP tard en fin d’année 2020 et voici qu’il récidive rapidement en 2021 avec un deuxième! On y retrouve notamment une pièce qui a été réalisée en collaboration avec James Blake. Par contre, le reste a été écrit, composé, enregistré, mixé et matricé par JPEGMAFIA. C’est ce qu’on appelle avoir le contrôle total sur son art! Il ne se réinvente pas sur EP2!, mais ça demeure du JPEGMAFIA de qualité.
Douance — EP
Douance nous présente son premier EP qui est sous le signe du rock! On y retrouve des influences de grunge et de noise rock. Celle qui est aussi membre de Chassepareil, a eu la bonne idée d’enregistrer avec Julie Doiron, Dany Placard, Agathe Dupéré et Raphaël Léveillé. Le résultat est convaincant et il jette les bases d’un projet qu’on va avoir envie de suivre! Trop, Tu vas finir par te tuer et Angoisse sont de beaux moments de l’EP.
Conifère — EP
Reno McCarthy et Arthur Bourdon-Durocher partagent une amitié et une passion pour le studio. C’est un peu de cette manière qu’est né le projet Conifère. On y retrouve un mélange de folk, de pop et de sonorités électroniques. Les mélodies sont plutôt pop et mélancoliques leur conférant quand même un petit côté lancinant qui est séduisant. Bruit blanc est l’un des points forts. C’est une pièce qui atteint la cible avec son mélange de groove et d’airs accrocheurs. Ça sort le 26 février!
Bleu Kérosène — L’artifice de l’aube
Bleu Kérosène offre un beau mélange de pop-rock et de jazz sur L’artifice de l’aube. Ce qui frappe, c’est certainement la livraison impeccable d’Érika Hagen-Veilleux qui joue avec le débit d’une main de maître sur Le Fracas. La formation offre de bons textes et une approche intéressante. La proposition est encore un peu floue musicalement, même si généralement on sent l’attrait du jazz qui se manifeste, mais on passe par des influences pop à d’autres, un peu plus rock. On note aussi un ascendant issu de la musique traditionnelle.