Même si novembre est redevenu un mois qui signifie festival de musique, on vous a parlé de plusieurs chansons. Voici les 10 qui ont retenu notre attention.

Arca — Electra Rex

Arca ne fait rien à moitié. Vendredi s’annonce comme une journée chargée en sorties de son côté. La pièce Electra Rex emprunte à l’hyperpop tout comme à la musique de club. C’est particulier et super intéressant. Vous devez aller voir le clip sur YouTube étant donné qu’Arca est un véritable cauchemar pour les conservateurs.

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Ariane Roy — Quand je serai grande

Ariane Roy nous présente un autre extrait de ce qui sera son premier album. Cette fois-ci, le groove est immédiat dès les premières notes et la jeune femme ne nous donne pas le choix en nous envoûtant avec sa voix ronde.

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Lisa Leblanc — Entre toi pi moi pi la corde de bois

Il y a une chose que Lisa Leblanc fait particulièrement bien : raconter nos journées difficiles. Entre toi pi moi pis la corde de bois traduit le sentiment que nous avons tous eus pendant le confinement. Une sorte de longue attente et un manque de sens qui parfois se traduisait par : est-ce qu’un jour je ferai autre chose que de passer du temps dans mon sofa?

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Lydia Képinski — Arbol

Lydia Képinski frappe encore un grand coup avec ce simple tiré de son prochain album. Outre le clip de Sarra El Abed qui est très bon, ce sont les paroles de Képinski qui retiennent l’attention. Elle plonge dans un genre plus littéraire qu’elle maîtrise de manière impressionnante.

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Nilüfer Yanya — stabilise

Il y a un petit côté post-punk délicieux à cette première chanson du prochain album de l’Anglaise Nilüfer Yanya. Sur cette trame convaincante, elle use de solides mélodies vocales et d’une interprétation hors pair.

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OMBIIGIZI — Residential Military

C’est une bonne nouvelle pour nos oreilles que Status/Non-Status et Zoon aient décidé de collaborer ensemble si on se fie sur Residential Military. Les deux auteurs-compositeurs-interprètes autochtones, qui opèrent sous le nom OMBIIGIZI, ont trouvé un terrain de jeu commun qui est particulièrement intéressant.

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OrelSan — L’odeur de l’essence

Même si Civilisation n’est pas le meilleur d’OrelSan, L’odeur de l’essence se classe parmi les meilleures pièces du rappeur français. Sur celle-ci, il livre des lignes incendiaires qui mettent de l’avant des absurdités des extrêmes qui tirent sur notre tissu social.

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P’tit Belliveau — J’aimerais d’avoir un John Deer

Il y a juste P’tit Belliveau qui peut nous émouvoir en parlant du rêve de posséder son propre John Deere sur lequel il pourrait se promener pour trouver le bonheur sur les routes qu’on parcoure à très basse vitesse. C’est d’une beauté incroyable.

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Sébastien Lafleur — Olivia est en vacances

Sébastien Lafleur est le seul à chanter ces mélodies et encore une fois, il trouve le moyen d’être original sur Olivia est en vacances qui mélangent un pop-rock entraînant, des paroles surprenantes et des arrangements qui vacillent entre l’expérimental et le convenu. Ce mince fil de fer, Lafleur est l’un des rares à le marcher adroitement.

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Souldia — Rage de vivre ft. Lost

C’est fou de voir que Souldia, malgré le rythme effréné où il sort des albums, trouve encore le moyen d’offrir une de ses meilleures pièces en carrière. Non seulement il maîtrise les codes de la pop, mais en plus il décide de mettre moins d’Autotune pour rapper avec force sur Rage de vivre. Lost offre aussi de solides lignes sur ce simple qui annonce un Dixque d’art d’importance.

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