Les 5 à 7 à voir pendant le FME 2022 (et pourquoi)
Le Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue (FME) est à nos portes! Pour ses 20 ans, le festival a concocté une programmation pas piquée des vers. Pour t’aider à t’y retrouver, Le Canal Auditif te propose cinq spectacles en formule 5 à 7 à ne pas manquer!
Tallies / Fake Palms le vendredi 2 septembre à 17h au Cabaret de la Dernière Chance
Le trio pop-rock torontois Tallies et le super groupe Fake Palms présenteront un spectacle en formule 5 à 7 au Cabaret de la Dernière Chance. Tallies a lancé son second album, Patina, le 29 juillet dernier. Il y présente des sonorités de dream pop agréable, tout en se forgeant une identité bien à eux. Le trio devrait réussir à plaire autant aux fans de la scène indie que ceux qui s’intéressent davantage aux sonorités pop. Fake Palms aussi créent des sonorités dream pop. Or, le super groupe s’est amusé à les traiter avec les codes du garage punk sur leur dernier album, Pure Mind. Michel le Riche et ses amis suivront-ils le même chemin sur l’album Lemons, prévu le 16 septembre? À suivre! D’ici là, vous pourrez peut-être le découvrir deux semaines à l’avance grâce à leur spectacle le vendredi 2 septembre prochain.
Kee Avil le vendredi 2 septembre à 17h au Hub Desjardins
La guitariste Vicky Mettler, mieux connue sous le nom d’artiste Kee Avil, propose quelque chose d’inhabituel musicalement. Son premier album Crease, paru en 2022, en est une bonne preuve. Elle s’inspire à la fois des guitares post-punk, de la noise music et même de l’électro d’avant-garde. Ce qu’elle crée peut rappeler l’esthétisme de la musique concrète. Grâce à son talent de guitariste, elle a joué notamment avec l’orchestre d’avant-garde de Sam Shalabi, Land of Kush. Elle a aussi une très bonne connaissance du travail en studio, comme elle a fondé le studio Concrete Sound. Bref, les amateurs de musique champ gauche et ceux qui sont à la recherche de sonorités inhabituelles, parfois inquiétantes, parfois oniriques, seront bien servis avec Kee Avil le vendredi 2 septembre.
Larynx et Allô Fantôme le samedi 3 septembre à 17h au Cabaret de la Dernière Chance
Larynx et Allô Fantôme prendront tous deux part à la vitrine organisée par leur maison de disque, Bonbonbon, au Cabaret de la Dernière Chance le 3 septembre. Le premier roule sa bosse depuis quelques années déjà. Il a sorti cette année son second album, le très ludique et agréable Applaudissez, bande de chameaux. Larynx sait créer des chansons qui ne se prennent pas au sérieux, trempées dans des sonorités rock psychédéliques des années 1960-1970. On a pu aussi le voir tenir la guitare auprès d’Helena Deland, Les Deuxluxes, Rust Eden et Lucill. Pour ce qui est d’Allô Fantôme, il s’agit du nouveau projet de Samuel Gendron (Efy Hecks, Blood Skin Atopic, Mort Rose). Il a pris part aux Francouvertes en 2022, où la formation présentait ses premiers spectacles. Depuis, l’octuor a présenté un mini album homonyme et un spectacle aux Francos de Montréal. Musicalement, Allô Fantôme propose un rock classique théâtral qui peut rappeler ce que font Foxygen et Lemon Twigs, mais dans la langue de Molières.
Bria le samedi 3 septembre à 18h au Diable Rond
Bria, c’est le projet des multi-instrumentistes Bria Salmena et Duncan Hay Jennings. En 2020, lorsque la pandémie frappe, la chanteuse du groupe FRIGS, le groupe de rock indie torontois qui a entre autres fait la longue liste du Prix Polaris en 2018, décide qu’elle n’a plus envie d’écrire des chansons. Avec les temps confus que l’on vivait à l’époque, la complice d’Orville Peck décide plutôt de se tourner vers des pièces qui pourraient refléter ce qu’elle ressent. En 2021, Jennings et Jaime McCuaig déménagent à The Outside Inn, une ferme de loisirs à Hockley Hills en Ontario. Bria les suit. Le salon se transforme en studio et naissent Cuntry Covers Vol. 1, un album de reprises de six chansons country plus ou moins connues.
OMBIIGIZI le dimanche 4 septembre à 18h au Diable Rond
Le projet d’Adam Sturgeon (Statut/Non-Status) et Daniel Monkman (Zoon), OMBIIGIZI, a vu le jour officiellement en novembre 2021. Depuis, le duo a lancé l’album Sewn Back Together, qui se retrouve présent sur la courte liste du Prix Polaris, un honneur décerné aux meilleurs artistes ou groupes canadiens. Avec ce projet, les deux artistes autochtones ont décidé de plongé tête première dans leurs histoires familiales et leur héritage culturel. C’est pourquoi la première chanson de l’album et second extrait, Cherry Coke, relate les souvenirs de Daniel Monkman avec son père désormais décédé. Ce qu’offre OMBIIGIZI est musicalement moins bruyant que leurs projets respectifs, malgré que leur nom signifie il/elle est bruyant.e. C’est une proposition intéressante à aller écouter en formule 5 à 7, et ça tombe bien, le duo offrira une performance de ce type le dimanche 4 septembre prochain au Diable Rond.
Le FME se tiendra du 1er au 4 septembre à Rouyn-Noranda. Pour plus d’informations ou pour mettre la main sur des billets, c’est par ici!