Les albums à surveiller en mars 2021
Pendant qu’on attend la venue du printemps comme celle d’un messie qui nous permettra à nouveau de nouS prélasser dans l’herbe, il y a d’intéressants albums qui arrivent durant le mois de mars.
Institut — L’effet waouh des zones côtières (5 mars)
S’il y a une chose qui est plaisante, c’est le terrible sarcasme qui habite l’œuvre du groupe français Institut. Véritable critique sociale des travers de la société, la formation nous l’offre toujours sur de très bonnes trames musicales. Véhicule de création d’Arnaud Dumatin, le trio a visiblement été inspiré par les événements de la dernière année .
Les Fourmis — VOLUME : Jour (5 mars)
Dans le paysage rap québécois, Les Fourmis reste un collectif assez unique. Convaincu de la maxime «la force du nombre», on y retrouve 29 artistes : des rappeurs établis comme FouKi et LaF jusqu’à la relève comme Edaï ou Rousseau. Ici c’est l’unité qui compte alors que toute l’équipe pousse dans le même sens pour présenter ce premier album après avoir rempli des salles de spectacle montréalaises.
Félix Dyotte — Airs Païens (12 mars)
Félix Dyotte a été récompensé l’an dernier pour ses textes et compositions qu’il a offerts à Evelyne Brochu. Voici qu’il nous revient avec son propre album : Airs païens. On peut s’attendre à une pop assez minimaliste où la guitare acoustique et le piano prennent la place la plus importante, à l’exception bien sûr de sa voix qui porte si bien les mots.
Feu! Chatterton — Palais d’argile (12 mars)
Le groupe français Feu! Chatterton fait toujours dans la dentelle littéraire. Trois ans après L’oiseleur, c’est avec de bonnes attentes que nous entrevoyons la venue de Palais d’argile. Leur plus récent extrait, Avant qu’il n’y ait le monde, est construit autour d’un poème de William Butler Yeats : il est livré avec émotion par le groupe.
Julien Sagot — SAGOT (12 mars)
L’excentrique Julien Sagot s’apprête lancer son quatrième album qu’il a simplement intitulé SAGOT. On y retrouve bien sûr une bonne dose de poésie ainsi que sa voix grave et sensuelle. De plus, le multi-instrumentiste n’a pas chômé. Il est derrière l’ensemble des instruments ou presque. Il y a tout de même Frannie Holder (Dear Criminals, Random Recipe) aux choeurs, François d’Amours aux cuivres et Antoine Binette Mercier au vibraphone sur Fraulen.