Critiques

The Lemon Twigs

A Dream Is All We Know

  • Captured Tracks
  • 2024
  • 34 minutes
8
Le meilleur de lca

Lemon Twigs est le genre de band dont on m’a souvent dit avant que je les connaisse: «Tu devrais écouter ça… J’pense que t’aimerais ça.» En effet, le duo californien est vite devenu une de mes nouvelles obsessions. Et A Dream Is All I Know ne m’a pas déçu.

Grosse toune pour commencer le tout avec My Golden Years. Délicieux arpèges appuyés par des harmonies vocales rappelant les beaux jours des Beach Boys. D’ailleurs, ce dernier groupe va vous revenir souvent en tête à l’écoute de ce cinquième album des prolifiques frangins Brian et Michael D’Addario. C’est peut-être encore plus flagrant sur In the eyes of the girl, coproduite par Sean Lennon (oui, le fils de…) et How Can I Love Her More. Du sunshine pop à profusion.

Avec They Don’t Know How To Fall in Place, ça s’entend que ces gars-là savent ce qu’ils font. Quand ils travaillent les voix, ils ne beurrent pas trop épais. Et le bridge… Tout simplement sublime!

Rendu à A Dream Is All I Know, on déambule dans un jardin anglais de la fin des années soixante qui serait tenu par Ray Davies. S’ils font un clip là-dessus, il faut que ce soit en animation. (Si quelqu’un peut passer le message…)

Pas de chichis dans la structure des pièces. La complexité reste en finesse dans le souci du détail qui doit tenailler les deux perfectionnistes derrière la console. Que ce soit dans Sweet Vibration ou I’ve Should’ve Know Her Right From the Start, rien n’est laissé au hasard.

Justement, Sweet Vibration s’avère la parfaite symbiose entre la psych-pop bon genre à l’anglaise et le bubblegum américain.

Toujours dans l’optique sixties, Peppermint Roses possède un p’tit quelque chose du Mersey Sounds dans le décor de Liverpool autour de 1963. Les premières notes semblent nous mener tout droit vers I’ll be back des Beatles.

Pour finir, Rock On (Over and Over): un hymne glam des années 70 dans toute sa splendeur. Du T. Rex pour le 21e siècle mélangé avec du Shaun Cassidy ou Bay City Rollers.

En gros, on a droit à quatorze petits bijoux pop d’une pure concision. Difficile de croire que ces deux frères soient encore dans la vingtaine. Ils ont dû passer leur enfance et leur adolescence à écouter des vinyles obscurs et autres trouvailles pop. Ça laisse présager la création d’autres trésors pour les années à venir tellement leur inspiration semble intarissable.

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