Concerts

FIJM 2023 : Clerel au Gesù

En plein cœur de cette 43e édition du Festival, dans le cadre du Jazz dans la nuit, le Gesù accueillait le chanteur Clerel et sa bande qui, tout sourire, ont laissé un vent de fraîcheur survoler l’atmosphère.

Photos par Alexanne Brisson (Bonus : Annahstasia, Son Little et Thundercat)

Cinq musiciens sur scène y compris le chanteur et sa guitare; ces derniers étaient heureux de retrouver Montréal et une scène un peu plus grande que celle rencontrée à Toronto tout récemment. Son répertoire éclectique, oscillant entre le français et l’anglais, présente des influences assez variées qui collent bien à la voix claire et aiguë du Camerounais d’origine. Autrement dit, les mélodies de ce dernier, installé dans la métropole depuis plusieurs années, partagent des éléments avec la musique de son pays d’origine, des Brel et Brassens de ce monde ainsi que d’un peu de tout ce qu’on trouve dans la pop, le R&B, le blues et le jazz. Un gros merci à sa famille, notamment sa grand-mère, qui, radio ouverte, a su éveiller les sens créatifs de son petit-fils avant qu’il ne devienne celui que l’on voit avec aisance sur scène.

Clerel

Concernant la prestation, ce fut une réussite, le seul bémol étant les quelques petits problèmes techniques rencontrés par Clerel avec sa guitare, laquelle fut plutôt discrète. Sinon, lui et ses acolytes ont offert un moment de douceur, d’amour et d’espérance. Tout un chacun s’est vu prendre de l’espace; plusieurs moments de jam ont permis aux chansons de ne pas se terminer, voire de prendre encore plus leur envol. La guitare électrique, la basse, les percussions ainsi que le clavier jouant plusieurs instruments étaient au rendez-vous, parés à alimenter la poignante énergie et les paroles accrocheuses de Clerel. C’est comme si, pendant plus d’une heure, on s’était retrouvé dans leur cours, dans leur petit monde qu’ils ont enrichi en notre présence.

Clerel dit travailler sur un EP depuis plusieurs mois, « comme plusieurs artistes », a-t-il mentionné en riant. C’est vrai, en consultant son présent ensemble, on constate que, mis à part son microalbum Songs from Under a Guava Tree paru en 2019, presque tous ces morceaux viennent en pièces détachées. Ce fait n’a toutefois pas d’influence sur la tenue d’un spectacle, puisque ce dernier en a assez pour nous tenir en haleine.

C’est avec légèreté que le spectacle s’est terminé. C’est ce qu’on appelle un spectacle qui caresse. 

En somme, quelques moments forts ont mis encore plus de lumière sur la scène, comme la présence de Zach Zoya, lequel est venu, le temps d’une chanson, complémenter à merveille le musicien avec sa voix se projetant sur quelques octaves plus basses. En terminant avec Qtv, il nous a semblé faire le tour du monde avec lui, tout comme avec ses chansons Sourire, Le tour et Blackstone.

Merci aux artistes et au Festival; comme toujours, c’est un grand plaisir de se déplacer au Gesù.

Crédit photo: Alexanne Brisson

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