Concerts

Aurores Montréal 2019 : Pascale Picard Band, Joe Bel, Émile Bilodeau, le Punch Club et des vitrines!

C’était une grosse journée qui commençait avec des vitrines de Miro et Moon King pour ensuite se déplacer du côté de La Bellevilloise et en finissant dans un jam jusqu’aux petites heures.

Il n’y a pas de doute sur les affinités de Daniel Woodhead, alias Moon King, avec la scène montréalaise qui tourne autour de la maison Arbutus Records. C’est son nid et l’ont comprend rapidement pourquoi. Sa pop-électro dansante possède des petits relents de Grimes (avec qui il a déjà joué au début de sa carrière) et le Torontois offre une performance convaincante.

Puis, c’était au tour de Miro. Visiblement, le match était fait sur mesure. Par contre, Miro est franchement plus pop conventionnelle et tire vers la musique urbaine. Ça fonctionne bien. Le jeune homme chante bien et sait habiter une scène. Il est bien accompagné par DJ Unpier (Jacobus), Nathan Vanheuverzwijn aux claviers et Olivier Savoie-Campeau à la batterie. Il reste du travail à faire dans les textes qui restent en surface, mais musicalement, ça se passe.

Se déridé avec le punch club et un peu de rap…

Avant que les improvisateurs ne prennent le parquet de La Bellevilloise, c’est Robert Nelson qui nous a envoyé quelques chansons de son album Nul n’est roé en son royaume, paru plus tôt cette année. Il avait aussi emmené son ami et collègue d’Alaclair Ensemble, Maybe Watson, qui à son tour nous a livré deux chansons de son Enter the Dance. Le tout avec l’appui du sympathique DJ JS Houle (La Famille Ouellette). Finalement, la paire nous a envoyé Baby Body tirée de leur premier album de Rednext Level. La face médusée des Français devant la rime qui roule à 100 km/h de Robert Nelson était parfaite.

Puis, la partie d’impro s’est mise en branle alors que le Québec était représenté par Marie-Ève Morency, Florence Longpré et Suzie Bouchard. Le trio de fille a frappé fort à nombreuses reprises tout comme les trois gars de Reims qui se sont défendus solidement. C’était hilarant! Le concept du Punch Club est simple : des règles, il y en a pas. C’est du « street impro ». Et c’est vraiment le fun.

Revenons à la musique

Je suis descendu pour rejoindre une autre salle de La Bellevilloise pour tomber sur Émile Bilodeau en version duo avec Nathan Vanheuverzwijn pour présenter un mélange efficace de pièces de son dernier album et du précédent. Émile Bilodeau est un artiste qui réussit toujours à gagner la foule. C’est impressionnant. Son charme et son charisme donnent envie d’embarquer dans son trip et c’est exactement ce qui est arrivé hier soir.

Aurores Montréal, ça rassemble les Québécois exilés. On a même vu Martin Matte qui y était en tant que spectateur. On le félicite pour ses bons choix de vies!

Puis, c’était au tour de Joe Bel de prendre la scène pour livrer son folk intimiste. Bon. Il y a quelque chose qui était plate. Il y avait beaucoup de personnes qui parlaient en arrière et ça gâchait un peu le moment. Quand c’est un gros show rock, on ne s’en rend pas trop compte, mais là… les murmures de la foule faisaient presque partie des trames. Un salut bien bas à Joe Bel qui a continué de travailler comme une professionnelle sans jamais laisser paraître son agacement, s’il y en avait un. Elle chante bien Bel et elle a charmé à son tour la foule avec ses ritournelles mélodieuses.

Finalement, c’est Pascale Picard qui a pris la scène pour présenter les chansons de l’album The Beauty We’ve Found, paru cette année. Elle en a profité aussi pour nous envoyer des classiques comme Gate 22. Un concert bien efficace et entraînant.

On repart pour une dernière soirée!

Crédit photo: Guillaume Roujas

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