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Rampe de lancement l’ADISQ : Marco Ema

Vous croyez connaître Marco Ema, le chanteur du groupe Vendôme? Saviez-vous qu’il avait une carrière sous un autre nom avant? Non? Tout est dit ici.

Marco Ema est un auteur-compositeur-interprète multi-instrumentiste originaire de Thetford Mines. Il quitte sa ville natale avant même ses 20 ans pour venir s’installer à Montréal. Il y déménage pour travailler sur sa musique. Il développe des sonorités pop-rock indie inspirées par Lou Reed, Arctic Monkeys, Marie-Pierre Arthur, Pierre Lapointe et Avec Pas d’casque.

En 2016, il remporte le grand prix au Tremplin de Dégelis dans la catégorie auteur-compositeur-interprète. L’année d’après, il gagne le concours Ma Première Place des Arts. La même année, il se classe parmi les trois finalistes du Festival international de la chanson de Granby. C’est grâce à ce festival qu’il rencontre Tom Chicoine, Cédrik St-Onge et Bruno St-Laurent. Les quatre décident de former Vendôme. Puis, ils explorent chacun de leur côté et créent de la musique de manière solo.

Avant d’être Marco Ema

Marco Ema a également fait paraître de la musique sous son nom de naissance, Marc-Antoine Beaudoin. En 2019, il fait paraître Déséquilibre, son premier album. Réalisé par Marc Pérusse, Déséquilibre met en chanson des histoires d’amour, de nostalgie et de soirées arrosées. On y découvre également le regard d’un Montréalais d’adoption sur la vie à la ville. Cet album lui permet de jouer à la radio et de faire la première partie de Luc De Larochellière.

La genèse d’Où nos corps s’en vont mourir

Lorsque la pandémie éclate, Marco Ema retourne vivre chez ses parents à Thetford Mines. Il perd ensuite ses deux grands-pères dans la même année et apprend que sa grand-mère est atteinte d’Alzheimer. Il s’agit des premiers contacts du jeune artiste avec la mort. Il prend alors sa plume et compose un album concept en quatre chapitres.

Le 12 novembre, il fait paraître son premier album Où nos corps s’en vont mourir. Dans les premières chansons, on le retrouve dans sa banlieue à revivre ses souvenirs : sortir dans les bars, connaître tous les gens qui évoluent autour de lui, etc. Puis, plus l’album avance, plus les questionnements existentiels qui le taraudent teintent ses textes.

Avec cet album, il s’inspire fortement des films de coming-of-age qu’il met en musique. Il ne déroge pas des styles qu’il a développés depuis Déséquilibre et continue dans le pop-rock indie. Pour Où nos corps s’en vont mourir, Marco Ema s’est entouré notamment de Simon Pedneault (Lou-Adriane Cassidy, Gabrielle Shonk, Tire le Coyote).

Un lancement pas comme les autres

Pour le lancement de ce premier album, Marco Ema a décidé de transformer le Club Soda en banlieue avec l’aide de Pestacle. Ce choix de décor s’explique par l’esthétique banlieusarde et la nostalgie qui émane de l’album. Ça s’inspirait aussi du vidéoclip du premier extrait de Marco Ema, Janvier vient te reprendre. Ce spectacle sera rediffusé sur la plateforme Rampe de lancement de l’ADISQ le 18 novembre prochain à 20h.

Qu’est-ce que Rampe de lancement?

Rampe de lancement, c’est simple. C’est une plateforme mise sur pied par l’ADISQ pour mettre en valeur le talent des artistes de la relève d’ici. Pour ce faire, l’ADISQ a créé une plateforme qui permet aux artistes de lancer leur album. Une section a également été aménagée pour que le public puisse acheter le matériel des artistes. Les spectateurs peuvent également discuter avec les artistes grâce à un forum de discussion.

Pour visionner le lancement, c’est par ici!

Crédit photo: Louane Williams

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