Motewolonuwok est un terme walastoq pour dire « magie ». Et c’est ce que Jeremy Dutcher a décidé de chanter sur ce nouvel album : la guérison et la résilience. Il a aussi décidé de chanter en anglais pour s’adresser directement au colonisateur dans ses paroles selon ses dires. Ce nouvel album quitte le registre de l’excellent Wolastoqiyik Lintuwakonawa pour celui de la pop orchestrale fortement teintée de soul.

Il y a dans ce titre d’album une parfaite description de Population II qui offre une proposition si rare au Québec. Avec son rock audacieux, la formation a fait tourner bien des têtes à la sortie d’À la Ô Terre en 2020. Dignes héritiers d’Osees, le trio nous offre une fois de plus un rock psychédélique lourd, coloré de jazz et de funk qui est teinté d’une fièvre musicale. Ça promet!

Après un album plus électronique, The Ascension, Sufjan Stevens revient aux sonorités qui ont fait sa renommée. Sur Javelin, ce sont les instruments traditionnels et quelques claviers qui occupent le centre de la proposition. On apprenait récemment que l’Américain était atteint du syndrome de Guillain-Barré, une maladie auto-immune qui a fait en sorte qu’il a peine à se mouvoir. C’est pendant qu’il suit une réadaptation que paraît ce 11e album solo.

Le projet électro-rock de Chino Moreno (Deftones) et Shaun Lopez (Far) est de retour. 9 ans après la sortie de l’album homonyme, la paire nous propose un album complet. Crosses avait aussi présenté l’EP Permenant.Radiant l’an passé qui a rapidement été suivi d’un album de remixes. Moreno a dit que cet album était empreint de lumière et d’espoir.

La folkeuse montréalaise Helena Deland est de retour avec Goodnight Summerland, son deuxième album. On peut s’attendre à une bonne dose de mélodies efficaces, à des textes poétiques et des arrangements magnifiques. Bref, tout ce qui a fait que ses sorties précédentes ont retenu l’attention. C’est avec Sam Evian qu’elle a travaillé sur l’album en studio et elle signe la coréalisation de celui-ci.