Pour ce nouvel album, MUNYA a fait confiance l’artiste Kainalu et le résultat fait en sorte que de nouvelles sonorités s’ajoutent à ce qu’elle propose. On y trouve notamment une bonne dose de funk et de disco sur Un Deux Trois, l’une des pièces parues en amont de la sortie. Ça lui va bien ce nouvel air. Reste à voir si l’ensemble de Jardin sera aussi convaincant. C’est ce qu’on saura le 13 octobre!

Alex Burger avait montré que le country coulait dans ses veines avec Sweet Montérégie, allant même jusqu’à repartir avec le Félix de l’album country de l’année. Voici qu’il revient avec un deuxième album : Ça s’invente pas. À l’écoute des premiers extraits, pas de doute, son amour pour le country est toujours bien vivant, mais il offre aussi des arrangements audacieux et de belles textures sonores comme le faisait Phosphorescent il y a quelques années.

Arielle Soucy fait quelque chose de plutôt rare. Elle reprend des mélodies folk d’un autre temps et les actualise avec des textes poétiques contemporains. Le résultat est un hybride magnifique et efficace. Les arrangements sont aussi franchement intéressants sur les premiers extraits qu’elle a partagé. Ça promet pour ce premier album de l’autrice-compositrice-interprète.

Le duo de Jenny Hval et Håvard Volden offre encore une fois du beau. Hval dans ce projet se permet d’être plus dynamique et mélodieuse que dans ses compositions solos qui sont généralement plus exigeantes. Ce qui ne veut pas dire que Lost Girls est paresseux pour autant. Ici, c’est facile d’approcher le projet qui coule de source et qui offre des airs convaincants.

Le projet qui compte aussi deux membres des Shirley (Sarah Dion et Lisandre Bourdges) et une membre de comment debord (Karolanne Carbonneau) ne fait pas dans la dentelle, mais plutôt dans le punk rock efficace et dynamique. Après avoir vu sa pièce Better Each Day devenir un succès planétaire, le quatuor tout féminin semble sur la bonne voie pour conquérir les scènes punk rock du monde.