Les albums à surveiller en juin 2023
Même si la saison des festivals est à nos portes, il y a plusieurs albums à surveiller au cours du mois. On y retrouve des nouveaux projets tout comme des retours attendus.
Protomartyr — Formal Growth in the Desert (2 juin)
Formal Growth in the Desert est un album qui traite d’une période de transition pour Joe Casey, le chanteur du groupe. Tout d’abord, sa mère est morte après 10 ans a se perdre dans les méandres de l’Alzheimer. Puis, après plusieurs entrées par infraction dans sa maison de Détroit (la même dans laquelle il avait grandi) il a décidé qu’il était temps de laisser cela derrière. Protomartyr porte encore une fois un regard aussi sensible que politique sur les déserts qui existent dans nos vies.
Viviane Audet — Les nuits avancent comme des camions blindés sur les filles (2 juin)
C’est le retour à la chanson francophone pour Viviane Audet qui, au cours des dernières années, a fait des trames sonores de film, de la chanson folk anglo dans Mentana avec Robin Joël-Cool et un album instrumental, Les filles montagnes, un hommage aux victimes de la tragédie de la polytechnique. On peut dire que ce nouvel album, porté par un message résolument féministe, s’inscrit dans la continuité de l’album instrumental.
FELP — HELP (9 juin)
On comprend à regarder la liste d’invités sur ce premier album de FELP qu’il est aimé de la scène locale. Pas de doutes. Il y a Hubert Lenoir, Klô Pelgag, Greg Beaudin, Laurence-Anne et plus qui ont contribués aux chansons de HELP. De son travail passé, FELP garde une approche audacieuse qui assoit ses assises dans le jazz, mais qui incorpore des influences du R&B, du rock, de la pop et du rap.
Squid — O Monolith (9 juin)
Dans le grand et perméable ensemble de groupe vaguement post-punk anglais qui depuis quelques années offrent au monde l’une des scènes musicales les plus intéressantes, il y a Squid qui a même réussi l’exploit de se tailler une place enviable sur les palmarès anglais avec une quatrième place sur le top albums de l’OCC avec l’excellent Bright Green Field. De ce deuxième chapitre, Squid a dit qu’il se sentait encore plus libre dans la création. Ça n’augure que du bon!
TEKE::TEKE — Hagata (9 juin)
Après avoir connu un bon succès avec Shirushi, son premier album, la formation montréalaise TEKE::TEKE propose Hagata, un deuxième album qui se veut plus expérimental. À l’écoute des premiers simples, on comprend en effet que la formation se permet plus de liberté en débordant du cadre du surf-rock psychédélique. Hagata veut dire : « quelque chose de présent, mais aussi qui subsiste de quelqu’un ou de quelque chose qui n’est plus là » selon les dires de la chanteuse et guitariste Maya Kuroki.