Les albums à surveiller en octobre 2024
Le mois d’octobre est toujours bien rempli en sorties et cette année ne fait pas exception. On a décidé de principalement se concentrer sur des sorties locales en plus de faire de la place à trois projets d’ailleurs autour du globe.
Godspeed You! Black Emperor — NO TITLE AS OF 13 FEBUARY 2024 28,340 DEAD (4 octobre)
Il n’y a pas de titres, mais en même temps il y en a un. Godspeed You! Black Emperor présente un nouvel album, 3 ans après G_D’s Pee AT STATE’S END!. Comme toujours, il y a une dose de politique derrière les chansons qui se veulent à la fois des chants révolutionnaires, sans scander un seul mot. C’est toujours intéressant avec le groupe montréalais et ça ne fera pas exception cette fois-ci.
Tire le Coyote — Dynastie (4 octobre)
On peut dire que Tire Le Coyote n’a pas peur de se mouiller. À l’écoute de Toute garnie, on se retrouve avec une pièce rock avec des synthétiseurs, un virage audacieux pour celui qui a fait du folk sa maison. Et ça sonne bien! On a bien hâte de découvrir son nouveau trip.
The Smile — Cutouts (4 octobre)
Dire que le trio de Thom Yorke, Jonny Greewood et Tom Skinner est hyperactif est un euphémisme. The Smile a lancé un premier album, A Light for Attracting Attention, en 2022 et depuis il tourne la planète. En janvier dernier, il lançait Wall of Eyes et les voilà déjà de retour avec Cutouts. Ce dernier a été enregistré dans la même période que le précédent, mais le groupe avait en tête deux albums différents.
Chat Pile — Cool World (11 octobre)
Chat Pile revient après un succès critique et populaire important avec God’s Country en 2022. Cette fois-ci, la formation a nommé son album en hommage à un film d’animation des années 90 réalisé par Ralph Bakshi. Le dernier album traitait beaucoup du malaise par rapport aux États-Unis alors que Cool World traite du monde entier. Ce sera certainement toujours aussi musclé dans la livraison.
Klô Pelgag — Abracadabra (11 octobre)
Une sortie de Klô Pelgag est un événement à chaque fois. Pour Abracadabra, l’autrice-compositrice-interprète a aussi pris les rênes de la réalisation de son album. Un double mandat qui semble lui avoir souri quand on écoute les premiers extraits. Refusant le surplace, Pelgag semble encore creuser de nouvelles textures et des chemins de créations différents.