Les Britanniques de Disclosure nous reviennent avec un deuxième album titré Caracal. Deux ans après l’incroyable Settle, les deux frérots, Howard et Guy Lawrence, changent de formule pour cette deuxième proposition… et le groove est toujours là! Veuillez prendre note que ce n’est peut-être pas le même qu’on retrouve dans le premier projet, mais on apprécie les quatorze titres à saveur pop/jazz/soul accompagnés d’un tempo un peu plus lent.

Les mélodies électros sont léchées, raffinées, soignées. D’ailleurs, les collaborations, qui regroupent d’une palette de vedettes (The Weeknd, Sam Smith, Lorde, Jordan Rakei), sont efficaces. Les voix se mêlent bien à la démarche artistique de Disclosure. Les compositions se voient enrichies et savoureuses. Ça reste ambiant, éclectique et très agréable. On apprécie beaucoup ce revirement chez les Anglais. Pour un deuxième disque, Disclosure laisse transparaître leurs soucis du détail et de la minutie. La formation possède un talent de sitedemo.cauction incroyable quant aux arrangements électroniques. C’est passionnant de pouvoir le remarquer à l’écoute des pièces Noctural, Omen, SuperEgo, Masterpiece, Molecules et Magnets, par exemple. Chaque élément sonore est réfléchi et bien positionné, tout pour fignoler l’esthétisme des pistes.

Ceci dit, ce Caracal ne se démarque pas autant que Settle. L’album, réalisé avec beaucoup de retenue, reste en soi, très sage (trop?). Les quatorze pièces restent très similaires les unes des autres. Même si les sonorités incitent quelques déhanchements par-ci, par-là, les chansons conservent une essence musicale identique. Les pistes se suivent de très près. On aurait aimé que les Anglais fassent de nouvelles expériences et manipulations dans cette nouvelle formule. Il aurait été intéressant que les frères lâchent leur fou pour que l’auditeur ait droit à un sitedemo.cauit qui ressort encore plus de l’ordinaire.

Disclosure a clairement de l’ambition en démontrant un désir d’exploiter diverses formules qui leur permettent de se redécouvrir en tant que groupe. Caracal a beau être lent et différent de Settle, mais il reste fascinant à l’écoute et confirme l’immense talent que possèdent les jeunes frères Londoniens. Caracal vaut la peine de tendre l’oreille, simplement pour prendre part à une toute nouvelle aventure musicale où on s’y plaît assez bien.

Ma note: 6,5/10

Disclosure
Caracal
Capitol Records
60 minutes

http://www.disclosureofficial.com/caracal-world/

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=fB63ztKnGvo[/youtube]