Paul Jacobs n’avait pas terminé de creuser la période trouble qu’il a vécu avant la création de Pink Dogs on the Green Grass, et c’est ce qu’il fait sur 185 on the Corner. Avec cet EP, il propose encore un mélange efficace de rock psychédélique et de paroles qui creusent dans des moments d’instabilité émotionnelle et personnelle. C’est particulièrement convaincant sur Hold On.

Ian Sweet, le projet de Jilian Medford, revient avec un EP qui tourne autour de l’incapacité à se sortir du sentiment négatif qui accompagne la fin d’une relation amoureuse. Sur un lit de synthétiseurs et de trames qui mélangent pop et rock, elle livre ses émotions et ses frustrations. L’EP arrive environ un an après la sortie de l’album Show Me How You Disappear.

PACKS est le projet de Madeline Link et lorsqu’elle est revenue de tournée nord-américaine, elle n’avait plus de voix. Quand celle-ci a commencé à revenir, un ami lui a suggéré que ce serait le fun d’enregistrer tout un album avec cette voix légèrement enrouée. C’est ainsi qu’est né l’EP WOAH. C’est particulièrement probant sur l’une des meilleures pièces du mini-album : don’t go for the goat’s milk.

Menura s’est plongé dans un monde post-apocalyptique pour écrire Le gris, le beige, son premier EP. Pour cet album, il s’inspire beaucoup des tendances des dernières années en rap qui mélange pop et R&B avec des effets dans la voix. Ça fonctionne généralement bien et Menura produit de bonnes mélodies qui viennent chercher l’oreille. Pour le moment, on est dans des sonorités déjà entendues, mais c’est un premier pas bien intéressant.

Night Moves est de retour avec un EP qui poursuit dans la même veine que ce que le groupe a proposé jusqu’ici : un rock indépendant efficace avec de bonnes mélodies. Sans révolutionner quoi que ce soit, le quatuor sait créer des trames qui sont entraînantes et à l’énergie contagieuse.