Chroniques

Top album 2017 : 25 à 1

15. Corridor – Supermercado

« De l’aspect dream pop de son précédent disque Le Voyage éternel, le quatuor a conservé les voix éthérées de style shoegaze qui donnent un aspect un peu vaporeux à l’ensemble, mais qui relèguent les textes au second plan, tellement les paroles sont difficiles à saisir. En fait, ce sont les guitares qui dominent ici, avec des riffs répétitifs qui se construisent au fur et à mesure que les chansons évoluent. » (B. Coulombe)

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14.Courtney Barnett & Kurt Vile – Lotta Sea Lice

« L’association entre l’Australienne Courtney Barnett et l’Américain Kurt Vile est l’une des connexions sonores parmi les plus naturelles qui soient. Les deux musiciens se sont rencontrés dans de nombreux festivals où ils se sont liés d’amitié, au point de partager la scène en maintes occasions. L’univers folk rock « slacker » et l’attitude décontractée, zéro prétention, de ces deux artistes me plaisent énormément. » (S. Deslauriers)

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13. Sampha – Process

« Outre les sonorités du moment, il se trouve dans ce premier effort solo de Sampha dix mélodies chantées avec véracité qui dépasseront aisément les modes. Du moins, je suis certain que j’écouterai encore (No One Knows Me) Like The Piano longtemps après la publication de cette chronique. » (J. St-Georges)

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12. Protomartyr – Relatives in Descent

« Si Protomartyr avait le désir de poursuivre sa route peinard, sans trop modifier sa trajectoire, le groupe n’y perdrait rien en ce qui concerne sa crédibilité. C’est ce qu’on appelle avoir une identité sonore forte. Sans rien inventer de vraiment nouveau, Relatives In Descent est une création qui ravive l’importance des mots dans un genre de moins en moins « lettré ». Essentiel, en ces temps où tous retiennent leur souffle… » (S. Deslauriers)

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11. The War On Drugs – A Deeper Understanding

« Malgré la répétitivité de la formule, Adam Granduciel nous bouleverse avec une authenticité des plus honorables. Ceux qui les avaient en aversion entretiendront bien sûr leur détestation (on ne s’en sort pas !) et les fans, eux, seront aux oiseaux. » (S. Deslauriers)

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10. LCD Soundsystem – American Dream

« American Dream est un retour plus que réussi pour LCD Soundsystem. Si certains observateurs ont soulevé des inquiétudes face aux raisons qui ont poussé le groupe à revenir (après tout, ils roulent sur un pavé d’or), la qualité de l’album devrait dissiper ce qui reste d’inquiétudes. James Murphy est encore un créateur inspiré et intelligent dans les chemins qu’il prend pour arriver à ses fins. » (LP Labrèche)

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9. Charlotte Gainsbourg – Rest

« Dur d’imaginer qu’un album de Charlotte Gainsbourg serait plus réussi qu’IRM en 2009, mais Rest le surpasse avec brio. Il est à la fois touchant et exalté, paisible et bruyant, doux et dur; du bilinguisme musical. Ce maelstrom d’émotions nous permet de percevoir l’état psychologique dans lequel elle se trouve après les drames récents dans sa vie personnelle. Elle confirme sa place parmi les grandes de la musique française, voire de la musique tout court. » (F. Desroses-Jacques)

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8. Fleet Foxes – Crack-Up

« Crack-Up est la confirmation que Fleet Foxes est le plus grand groupe folk de notre époque. Sans atteindre totalement les hauts standards d’Helplessness Blues, le nouvel album vient se positionner tout juste à ses côtés et c’est déjà gigantesque comme réalisation. Ils sont tout simplement les grands maîtres du folk baroquisant. Un groupe unique. » (S. Deslauriers)

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7. Pierre Lapointe – La science du coeur

« La science du cœur est certainement le meilleur album de Pierre Lapointe depuis La forêt des mal-aimés qui restera dans la classe des albums intouchables de la musique québécoise. Rivaliser avec son propre succès, ce n’est pas aisé pas plus que se réinventer et tenter de nouvelles avenues. Pourtant Lapointe refuse de faire du surplace. Cela nous assure de bonnes compositions pour des années à venir. C’est une promesse rassurante dans un monde qui laisse parfois coi d’horreur. » (LP Labrèche)

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6. Vince Staples – The Big Fish Theory

« Le sens derrière le titre de l’album est d’ailleurs assez clair. La théorie réfère au fait qu’un poisson grandit en accord avec la grandeur de son environnement. Si vous placez un poisson au potentiel immense dans un minuscule aquarium, il restera petit. Staples s’en sert pour faire une allégorie de la place des noirs dans la société américaine. On pourrait étendre cette problématique aux gens de différentes origines ethniques aux États-Unis. »

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