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CCF 2017: Philippe Brach lance son nouvel album Le Silence des Troupeaux

C’est dans un Club Soda plein à craquer que le natif de Chicoutimi Philippe Brach lance son tout nouvel album Le Silence des troupeaux. En formule 5 à 7, le spectacle s’est avéré à être un brillant tour de force du chanteur donnant le ton à une tournée imminente.

Le mystère Brach

D’entrée de jeu, les rideaux rouges se lèvent. Un groupe s’installe sur scène. Chaque membre était de dos possédant un masque derrière leur tête. Ce qui donnait l’impression de voir des petits personnages venant directement d’un cabaret théâtral. L’illusion était parfaite. Voilà que les musiciens commencent par Mes Mains Blanches, pièce de l’album. Tous, à la chevelure bouclé (ou presque!), toujours de dos, se lancinent au rythme des grattements de guitare et aux pulsations des batteries. On se pose des questions…où est Brach sur la scène? En avant? En arrière? Pourtant…on entend sa voix! Ah ce que le suspense est divertissant! Le titre solennel La Guerre (expliquée aux enfants) s’en suit au son du gong, joué par un cagoulé au centre de la foule. Quelques choristes masqués s’avancent sur scène tournant toujours le dos au public pour imiter le chœur d’enfants qu’on pouvait entendre sur le disque. Intriguant. Tandis que sur La peur est avalanche, un comédien, quasi-identique au Saguenéen, l’imite et remercie la foule en se retournant. Les rideaux tombent. La soirée est finie? Qu’est-ce qui se passe?

Pardi! On s’est fait avoir!

Soyez sans craintes, Brach revient sous les cris des spectateurs! L’énergie musicale est bonne. La chimie aussi. On remarque même la présence de Jesse Mac Cormack sur scène (réalisateur de l’album). Tout le monde est rassuré…en plus de trouver la surprise très cocasse! Sous un faisceaux lumineux, l’artiste de Chicoutimi prend place sur une chaise droite pour nous interprèter la magnifique balade Pakistan. Quelques frissons se font sentir. De sa voix claire et touchante, Brach est fascinant et garde son public concentré en nous chantant: Pakistan/Pakistan/Pour Passer le temps/Peine d’Amour musulmane/Jusqu’à ce que je me tanne/Tant qu’à m’empêcher d’aller en ligne droite/M’en va retourner tourner en rond/Avec les autres seqs à’ Meque. Un refrain qu’on ne risque pas d’oublier de sitôt. En plus de nous gâter avec une dernière chanson à la guitare,  le gaillard aux cheveux frisés séduit visiblement la foule avec Tu voulais des enfants. Ce qu’il est généreux!

Même si la performance a été de courte durée, notre attention a été captée du début jusqu’à la fin du concert. Maintenant, une mission pour vous, chers lecteurs. Le nouveau disque Le silence des troupeaux est pertinent, transcendant et important. N’attendez plus. Le musique de Brach vous gonflera le coeur de chaleur…mais surtout d’espoir. Allez découvrir cette magnifique proposition.