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Tiny Love Tiny Tour : le passage de Mika au Théâtre Corona le 16 septembre 2019

En fin de semaine, c’était le retour de Mika sur scène, et c’est le cas de le dire pour son public montréalais, puisque la dernière fois qu’il a chanté ici date de l’été 2015! La foule était très fébrile à l’idée de ce spectacle, même que les billets se sont vendus en moins de 10 minutes. C’était une chance rare d’avoir un billet pour l’une des deux représentations de cette petite tournée américaine se présentant sous le nom d’un de ses nouveaux simples : Tiny Love.

Invitant pour première partie Kiesza, ce fut un vent de fraîcheur avant la tornade Mika. Elle était accompagnée uniquement de son guitariste et d’une petite guitare de style ukulele. Keisza nous a présenté ses dernières compositions. Nous rappelant un accident qui l’a forcé de prendre du recul par rapport à sa carrière il n’y a pas si longtemps, elle nous offre une prestation posée, mais colorée et énergique à sa façon. Rapidement, la foule devient son confident et elle nous livre son cœur sur table. Avec sensibilité, elle dédie une chanson d’au revoir à certains amis qui seraient partis trop vite dernièrement. Finalement, elle finit avec le succès qui l’a propulsé : Hideaway. Très calme et doux comme version, elle adapte la version pop énergique en une qui ressemble plus à son image d’aujourd’hui. 

Sans trop se faire désirer, Mika saute sur scène en débutant avec Ice Cream et Dear Jealousy. En toute sobriété et simplicité, il porte du blanc et nous présente le spectacle comme était sans artifices et écrans de projection ; il voit son public et s’amuse avec lui dans une plus grande intimité qu’en grande salle. Dans le même ordre d’idée, sur scène il n’y a que les principaux musiciens, pas de choristes ni d’instruments de surplus. Ainsi, on observe un travail plus pointilleux sur l’éclairage coloré rappelant directement l’univers de Mika

Il présente à plusieurs reprises ses chansons avec une introduction vague et poétique attisant l’énergie du public. Il rend aussi hommage à des couleurs, dont le rose avec sa chanson Origin of Love, écrite à Montréal. De plus, il raconte qu’il détestait le bleu, mais que récemment il a su l’apprécier puisqu’elle est celle qui illustre chacun d’entre nous intérieurement. Il nous livre ainsi une nouvelle chanson calme et puissante. Contrairement à certains spectacles où le public jase pendant les chansons plus calmes, un respect sincère planait dans l’air du Théâtre Corona. 

Sans perdre cette volonté de créer une bulle particulière avec la foule, il nous demande de nous fermer les yeux et de nous imaginer dans une ville différente. On s’efforce à rêver, mais lorsqu’on se rend compte qu’il est descendu dans la foule, pu personne n’a les yeux fermés. C’est à ce moment que les premières notes de Big Girl (You Are Beautiful) jouent. La foule en délire hurle les paroles et se déchaîne en compagnie de Mika

Coup de coeur de la soirée : Happy Ending. Même si les choeurs féminins occupant une grande partie de la composition de la chanson provenaient de la trame de l’album, ce fut une interprétation émotionnelle. Surtout, Mika a conclu la chanson avec le refrain, mais sans micro dans un silence total de la salle.

Il a interprété plusieurs autres succès, dont Underwater, Lollipop, Relax, Take it easy, Elle me dit et We are Golden. Il revient en rappel avec Grace Kelly pour honorer la chanson qui l’a propulsé au sommet de sa popularité.

Pour mot de fin, un spectacle de Mika est définitivement un évènement à rajouter à sa bucket list. Voici la gallerie complète des photos de la soirée.

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