Soulignant la première année de PISSENLIT, Antoine Corriveau nous a livré à la Sala Rossa un show rock, vaporeux et coloré. 

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Alors que tout le groupe monte sur scène, on constate que le mot s’est passé pour la tenue de soirée : la thématique est aux motifs d’animaux. La synergie entre les membres se fait sentir instantanément et sera présente jusqu’à la fin du concert. C’était complètement contagieux. Armé de sa guitare électrique, Antoine Corriveau a enchaîné une chanson après l’autre avec peu de pauses. Nous proposant en autre Cheapcheapcheap, Maison après maison, Peut-être et Disparition. 

À quelques reprises, il s’est laissé tenté par le piano à queue installé devant la scène. Ça lui donnait le temps de reprendre son souffle, et au public, la possibilité de s’immiscer de manière plus intime dans l’univers de Corriveau. Malgré cela, ce qui se dégage du concert est qu’il est incroyablement doué pour faire danser, sans même vous en rendre compte. Ses rythmes très groundés accompagnés par sa voix grave a envouté la Sala Rossa. 

Il nous propose un intermède racontant que ses parents ont failli le nommer Luc, et que, depuis, il s’est imaginé ce qu’aurait été la vie s’il avait été Luc Corriveau. Après quelques rires, il a lancé l’une des premières créations, assez courtes, de Luc Corriveau : Kenny U-Pull. Nous avons même reçu la visite de deux artistes invités : Erika Angell pour un duo franco-anglo et Gabriel Corriveau qui est venu jouer de la guitare électrique. 

Le concert tirait à sa fin, il a lancé Croix Blanche et un décompte de 3 minutes apparait en fond de scène. C’est à ce moment que le show se met sur pause et que Corriveau et son guitariste descendent de la scène pour jouer en boucle le même riff, pendant 3 minutes. Captivé et intrigué, le public est figé, mais dedans en même temps. La chanson se termine et Antoine Corriveau s’exclame de bonheur en voyant ses musiciens jouer en fusion sur la scène de la Sala Rossa. 

Il finit avec un rappel de 3 chansons qui calme l’ambiance, digne d’une camomille avant d’aller se coucher. Je vous conseille fortement de tenter l’expérience Antoine Corriveau, j’ai adoré. Il me semble que je prendrais bien un programme Pelgag – Lenoir – Corriveau. Je dis ça, je ne dis rien…

Crédit photo: Alexanne Brisson