
PHOQUE OFF 2025 | Oktoplut + Xia-3 + Post-Fun + Peanut Butter Sunday + Klô Pelgag
C’est toujours un plaisir de se promener dans les rues de la Capitale par temps froids pour aller voir des vitrines et revoir les amis de Québec.
24 heures après la tempête folle que nous avons connues, j’embarquais (après avoir pelleté beaucoup) dans une Communauto en direction de Québec. À peine le pied mit dans la Capitale que je croisais les visages familiers de ceux qui font vibrer la culture dans la ville qui a étampé sa marque indélébile sur le milieu musical depuis l’avènement d’Hubert Lenoir en 2018. Je me suis fait un plaisir de me promener le long de la rue Saint-Joseph et de visiter le maintenant mythique Pantoum pour attraper des vitrines bien intéressantes.

Oktoplut
J’étais bien content de retrouver le duo de rock lourd que j’affectionne au Grizzly Fuzz. Oktoplut a surtout joué des pièces de son répertoire, mais a tout de même glissé une nouveauté dans le lot. Le problème, c’est que visiblement les gars s’entendaient mal et la sonorisation n’était pas à point. Disons que vocalement, c’était à côté de la track. Pour les avoir vus souvent en concert, ça m’a surpris. Pas le choix, je vais devoir me reprendre bientôt dans un meilleur contexte.

XIA-3
C’est une surprise qui m’attendait à mon entrée au Pantoum. XIA-3 est un trio de métal progressif de St-John à Terre-Neuve qui a pour instrument central le guzheng. L’instrument chinois à cordes pincées offre des sonorités à mi-chemin entre le banjo, l’erhu et la harpe. C’est assez surprenant, surtout quand ça se mélange à des sonorités de métal progressif. Le trio va lancer son premier album le 28 février et ça vaut la peine de se pencher sur cette anomalie bien intéressante.

Postfun
Postfun est un groupe qui reprend un peu les sonorités qui sont mises de l’avant par The World Is A Beautiful Place and I’m Not Afraid to Die Anymore, mais avec des constructions plus conventionnelles. Ça sonne parfois un peu comme les premiers albums de Death Cab for Cutie. C’est bien intéressant, si ce n’était de la guitare du chanteur qui était trop souvent désaccordée (pas de manière volontaire). Outre ces fausses notes, le reste de la performance était bien convaincante. Un groupe à surveiller.

Peanut Butter Sunday
Quel show bien rodé nous a offert la formation néo-écossaise! Ils ont fait du chemin depuis les Francouvertes! C’était un peu moins cabotin et beaucoup plus orienté sur la musique. Il faut dire que Michael Saulnier a donné le ton en s’exclamant dès le début : « On est Peanut Butter Sunday, on a juste 20 minutes, so let’s fucking go. » 9 chansons plus tard, le groupe redéposait ses instruments. C’était une suite convaincante de nouvelles chansons et de titres parus comme la très agréable Soleil.

Klô Pelgag
Un peu plus tôt dans la journée avait annoncé qu’un concert surprise de Klô Pelgag s’était ajouté à la programmation. Vers 1h15, la formation a pris place sur scène. Klô Pelgag au micro au centre entourée de Lysandre, Virginie Reid, François Zaïdan et Étienne Dupré à des claviers ou synthétiseurs ainsi que Pete Pételle à la batterie. Les éclairages un peu néofuturistes et la fumée sur scène donnaient une ambiance assez incroyable. Elle a plongé tête première dans son nouveau répertoire à travers la dizaine de titres qu’elle a joué. Elle a aussi revisité des pièces de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs comme Rémora, À l’ombre des Cyprès et Mélamine. Ce qui a le plus frappé, c’est que le virage un peu plus libre sur scène de Klô Pelgag s’est accentué ici. Elle danse énormément. Elle fait preuve d’une aisance qu’on ne lui connaissait pas. Ça promet pour le MTELUS en mai!
Bref, un passage éclair d’une soirée bien rempli dans la Capitale pour visiter le PHOQUE OFF.
Crédit photo: Le Phoque OFF / Maude Bond