De passage à Montréal dans le cadre des Francos, la talentueuse Salomé Leclerc n’a pas déçue ni impressionnée lors d’une intime performance dans l’Astral pas plein, mais tout comme. Au plus fort de sa dernière réalisation, Les choses extérieures, l’artiste multidisciplinaire a une fois de plus démontré qu’elle maîtrise son art avec grande assurance.

Si son intention était de faire passer les auditeurs par une multitude d’émotions, c’est grandement réussi. Tantôt emprunt de tristesse et de mélancolie, tantôt de joie et d’espoir, Salomé Leclerc, avec sa voix, ses mélodies et l’ensemble de ses arrangements, a de quoi être fière de sa performance. On peut donc affirmer que le public a su bien s’immiscer dans ce qui se déroulait devant eux.

Les moments où elle chantait seule avec sa guitare étaient parfois monotones, ne présentant pas toujours le même panache que lorsqu’elle était accompagnée d’instrumentistes. Rien pour la blâmer cependant, car même dans ces moments-là, on pouvait se plonger dans ses notes et boire ses paroles. En plus de jouer ses chansons, elle nous a quelque peu parlé de son parcours et de ses influences, chose qui a grandement aidé à lui donner de la crédibilité et de la prestance sur scène.

Quelques chansons ont retenu l’attention d’un public enjoué de s’être déplacé pour la voir, dont Entre ici et chez toi, Ton équilibre et La fin des saisons.

Une première partie qui a fait du bien

Le quatuor parisien Palatine était de passage pour la première fois à Montréal et ils n’ont pas chômé avec deux spectacles en deux soirs. En première partie de Salomé, ils ont su démontrer la beauté de leur plumage en jouant quelques chansons de leur album Grand Paon de Nuit. Comme ce rouge me plaît, Bâton Rouge et City of Light ont suscité l’intérêt d’un public qui les découvrait majoritairement pour une première fois, de quoi faire grimper l’engouement et la popularité autour d’un groupe remplit de talent.