La Noce 2024 | DVTR et PyPy
En cette première soirée de cette 7e édition du festival La Noce, qui est présentement dans sa Noce de Chypre, c’est une excellente sélection musicale à laquelle les festivaliers ont eu droit. De mon côté, c’est le programme double DVTR-PyPy qui a attiré mon attention.
Avant de m’enligner sur le sujet principal, je tiens à rappeler que plusieurs spectacles ont eu lieu avant cela et que j’ai assisté à 3 d’entre eux. Ainsi, Laurence-Anne, Rau_Ze et Karkwa ont fait partie du parcours, mais puisque ce sont des artistes qui ont fait des spectacles auxquels j’ai récemment assisté et que j’en confirme le même portrait global avec quelques nuances, je préfère vous référer aux articles dans lesquels je m’y adresse plus longuement (voir au bas de la page). Tout de même, on peut dire qu’un changement de décor permet toujours d’avoir différentes perspectives et c’est un grand plaisir de trouver son compte au travers de leurs performances. Rau_Ze prend du galon et du groove. Laurence-Anne nous psychédélise toujours davantage. Et que dire de Karkwa, vibrant comme à leurs habitudes. Combien de spectacles leur reste-t-il avant que le groupe se dirige vers ses projets solos? À rappeler que c’est grâce à leur présence à ce même festival il y a quelques années qui leur a donné le goût d’un grand retour.
DVTR
C’est en écrivant sur leur plus récente sortie Les flics (sont des sacs à merde) que le duo DVTR est venu mettre le feu à mes tympans. En spectacle, Demi Lune et Jean Divorce sont synonymes de défoulement. Le duo punk se démarque et ne laisse personne indifférent avec leur énergie, leurs compositions qui déplacent des montagnes, ou plutôt dire d’interminables moshpits, et leurs paroles provocatrices et revendicatrices. Bref, c’était franchement intéressant de voir le tout se déployer et d’en capter l’atmosphère, ça donne bel et bien envie de crier, mais aussi d’apprécier le mélange des styles et le côté anarchiste assumé. Ainsi, leur côté électro spatial disco new wave s’agence bien à leurs élans de folie. En réponse a Raphaël Boivin dans son plus récent article sur DVTR à la Commission B, je dirais qu’un spectacle complet en vaut le détour. En plus de la trame mentionnée plus haut, le groupe a joué des extraits de son EP BONJOUR dont Crematorium, Vasectomia et DVTR. Ils ont ajouté à leur spectacle une reprise de Pied de poule en plus d’une toute nouvelle trame intitulée Les olympiques, laquelle critique amplement : les olympique. Je pense que dans leur cas, l’engouement ne fait que commencer.
PyPy
En fin de soirée, avec PyPy, un groupe art psych rock punk disco funk notamment piloté par Annie-Claude Deschênes, je me suis réservé une grande surprise qui a été sans l’ombre d’un doute la continuité de l’énergie proposée par DVTR. Certes des chansons de Pagan Day paru en 2014 ont été jouées, mais puisqu’un nouveau projet se prépare, lequel s’intitulera Secret Time, on a eu le droit a quelques extraits. On embrasse leurs moments de distorsions et de hautes tensions, des rythmes soutenus qui tourbillonnent avec des élans stridents, des textures qui s’ajoutent et s’ajoutent et qui donnent le goût de suer en se déhanchant sans se poser de question. C’était convaincant et théâtral dans leur déferlement. Je crois qu’autrement, Chloé Jara-Buteau en fait une excellente description dans son article paru l’an dernier lors de leur passage au Ritz.
Pour consulter nos récents articles estivaux 2024 sur les groupes mentionnés plus haut :
Rau_Ze à Tadoussac | Rau_Ze aux Francos
Karkwa à Santa Teresa | Karkwa aux Francos | Karkwa Commision B