Concerts

BleuBleu 2022 : Bonne Saint-Jean avec Pierre Kwenders, Gros Mené, Safia Nolin et Softcoresoft

Les célébrations de la Saint-Jean avaient lieu sous un chapiteau près de la plage à Carleton-sur-Mer pour cette première soirée de BleuBleu. Récit d’une mer retrouvée et d’une jeunesse en liesse.

Dans le village voici de Nouvelle, c’est Kevin Parent qui offrait un concert pour la Saint-Jean. Disons que ça jure un peu avec Pierre Kwenders et Gros Mené. Je ne vous mentirai pas, la foule qui était du côté de Carleton-sur-Mer était jeune et fringante. Malgré tout, un constat s’impose, Safia Nolin en mode DJ qui fait jouer La Chicane, ça pogne plus à la Saint-Jean que n’importe quel band qui se démène sur scène.

Pierre Kwenders

Pierre Kwenders s’est présenté en duo avec Olivier « Jalouse » Pépin pour livrer les pièces de son plus récent : José Louis and the Paradox of Love. Assez rapidement, la foule s’est mise à danser sur les rythmes chauds du troisième album du Montréalais. C’est un choix audacieux de mélanger les publics de Pierre Kwenders et Gros Mené, mais il faut le donner à BleuBleu, les mêmes festivaliers ont dansé pour l’un et l’autre.

Malgré la formation réduite, Pierre Kwenders habitait la scène en entier et ça rendait service à ses pièces. Après 45 minutes de déhanchements et de grooves lascifs, il demande s’il y a des célibataires sur place et prévient de se « méfier des amours d’été ». Ben oui, il donne à tout le monde le goût de se pratiquer à faire des bébés avant de prêcher l’abstinence! Il a terminé en souhaitant une chaleureuse « Bonne Saint-Jean » à tout le monde. Une première partie tout à fait réussie.

Gros Mené

Les choses sont devenues rapidement plus blues rock avec Gros Mené qui était présent en quatuor. Fred Fortin et Olivier Langevin étaient accompagnés de Robbie Kuster à la batterie et Tonio Morin-Vargas à la basse et aux percussions. Le quatuor a fait honneur à la réputation du groupe avec des livraisons efficaces de pièces doublées de bons jams. Il faut dire qu’il y avait beaucoup de talent musical au pied carré sur scène.

Le groupe a joué des pièces des trois albums en donnant une prédominance à Pax et Bonum paru plus tôt cette année. Le quatuor prenait toujours le temps de construire ses chansons en commençant souvent par le riff de guitare. La complicité entre Fred Fortin et Olivier Langevin est bien connue, mais ça demeure à chaque fois impressionnant de voir ce qu’ils sont capable ensemble. D’ailleurs la section rythmique n’est pas à plaindre non plus. Robbie Kuster est un magicien derrière les fûts et infuse une petite touche de jazz dans la livraison.

Bonsaï, Télévision, Dabidou où le public a été mis à contribution, ont toutes frappées dans le mille. C’est vrai aussi pour les pièces des deux albums précédents, dont la très populaire Vénus.

DJ Won’t Your Turn the Music Up?

C’est Safia Nolin (aka DJ Mountain Dew Jesus) qui a pris le relais des deux groupes derrière son ordinateur pour lancer des pièces musicales et… des petits gâteaux Vachon. Oui, oui, vous pouviez recevoir en pleine gueule une pièce de La Chicane et un Passion Flakie. Ce n’est pas rien. Il faut dire que Nolin est particulièrement efficace comme DJ et a tenu la foule dans ses paumes pendant une heure de grands hits du passé québécois. Ça chantait fort du Simple Plan, du Richard Séguin et bien plus.

L’after avait lieu dans un restaurant de sushis. Pas de blagues. C’est vraiment ça et c’est SoftcoreSoft qui a commencé la soirée avec un set de musique électronique minimaliste qui a tranquillement augmenté vers des rythmes plus dansants. Aux abords du « last call » ça dansait abondamment sur la piste de danse d’Umi Yama.

Crédit photo: BleuBleu

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