Top Album 2017 : 50 à 26
Chers mélomanes, c’est la fin de 2017 et comme à chaque année, l’équipe du Canal Auditif s’est réunie pour construire un top 50 d’albums. Nous avons fait des calculs, colligé des données… d’ailleurs, nous nous attendons à recevoir un doctorat honorifique en mathématiques d’Harvard d’un jour à l’autre. Trêve de digressions, voici les 50 albums qui nous ont le plus touchés, émus, fait danser, fait groover et rassasiés en 2017. Joyeux temps des Fêtes et on se revoit pour de nouvelles critiques en janvier!
50. Gord Downie – Introduce Yrself
« Au final, nous voici devant une œuvre dense, généreuse, sans prétention, où la résignation de Downie chavire les pensées de l’auditeur et, le temps de l’écoute, éloigne un peu la mort elle-même.
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Gord Downie est décédé le 17 octobre dernier, seulement dix jours avant la naissance de son sixième album solo. Il avait 53 ans. » (P.Beauchemin)
49. Idles – Brutalism
« Nul besoin d’être particulièrement perspicace pour avancer que la musique d’Idles ne touchera aucunement le grand public. Je n’ai pas plus besoin d’être un prophète pour avancer que Brutalism restera plutôt marginal et qu’il aura un rayonnement plutôt limité. Mais une chose est sûre, c’est que ce disque laissera fort probablement une trace indélébile dans l’ère moderne du punk. » (La Brute du Rock)
48. Jaimie Branch – Fly or Die
« Il se fait peut de jazz du genre, avec une liberté totale et une attitude punk. Jaimie Branch est un ovni dans le monde musical qui mérite qu’on s’y attarde. Prions pour que le Festival de Jazz de Montréal l’invite à nous faire des prouesses et nous parler avec sa trompette en 2018. » (La rédaction)
47. Loud – Une année record
« On va se le dire, assez bien, merci! Loud a gardé Ajust à ses côtés et s’est aussi allié à Ruffsound pour la production des trames. Elles sont assez réussies de bord en bord d’Une année record. De plus, Loud brille sous les feux de la rampe. Il aurait pu se sentir un peu perdu sans son acolyte à ses côtés, mais c’est tout le contraire qui arrive. Loud offre des textes intéressants doublés d’un débit nuancé, varié et très efficace. » (LP Labrèche)
46. Kid Koala Featuring Emilíana Torrini – Music to Draw to : Satellites
« Kid Koala n’a pas manqué son coup avec Music To Draw To : Satellite. Cet album léger et aérien crée une atmosphère quasi spirituelle avec ses trames bien composées et justement calibrées. Emilíana Torrini qui l’accompagne joue le jeu de la délicatesse et c’est tout à fait séduisant. » (LP Labrèche)
45. Circuit des Yeux – Reaching for Indigo
« On sent une grande douleur dans l’œuvre de Fohr, un profond inconfort avec les codes sociaux et la confusion qu’ils peuvent créer en elle, mais ce qu’on sent plus que tout sur Reaching for Indigo, c’est l’euphorie d’avoir trouvé une façon bien à elle d’exprimer cette douleur, d’avoir créé un petit univers où elle règne comme une reine. » (M. Robitaille)
44. Pierre Kwenders – Makanda, At the End of Space, the Beggining of Time
« Si Le Dernier empereur bantou était plaisant pour les oreilles, Kwenders se permet d’aller beaucoup plus loin sur Makanda. Il n’a pas peur de s’aventurer dans des zones moins faciles et usuelles de la musique, particulièrement pour le Québec. Le résultat est une salve de grooves infectieux et de ritournelles qui nous restent en tête. » (LP Labrèche)
43. Catherine Leduc – Un bras de distance avec le soleil
« Synthétiseurs aux sonorités originales, basses bien présentes, guitares tantôt vaporeuses tantôt distordues, on sent que le couple a travaillé les différents arrangements de façon rigoureuse afin d’amalgamer une palette de sons les plus riches et inusités que possibles. » (S. Moffett)
42. Loyle Carner – Yesterday’s Gone
« Loyle Carner ne crie pas au monde son mal intérieur sur Yesterday’s Gone, comme on l’entend (trop?) souvent sur la scène rap. Non. Lui, il l’extirpe, le décortique, nous l’offre, calmement, un souvenir à la fois. Et il fait la paix avec ses démons intérieurs. Un album rempli de souvenirs partagés généreusement par l’un des artistes à surveiller de près cette année. Absolument. » (P. Beauchemin)
41. Pile – A Hairshirt of Purpose
« Pile manie les codes du punk et de l’indie-rock avec une aisance déconcertante. Sur A Hairshirt of Purpose, le groupe de Boston affirme une fois de plus sa pertinence à coup de riffs réussies et de punk abrasif. » (La Rédaction)