The Franklin Electric — In Your Head

The Franklin Electric lance un nouvel EP qui s’inscrit parfaitement dans la continuité de ce qu’ils faisaient sur Blue Ceilings. C’est toujours très mélodieux avec une bonne dynamique qui leur permettrait de jouer sur les plus grosses scènes du monde sans rougir. Du côté des textes, Jon Matte a voulu s’aventurer sur le terrain de l’équilibre entre la vulnérabilité et la persévérance. My Home et son petit groove est plaisante aux tympans tout comme la touchante I’ve Been Here Before. 

Matt Muse — Love & Nappyness

Préparez-vous pour de la bombe, parce que le rap infusé de R&B et soul de Matt Muse rentre au poste. Le jeune homme nous y raconte des histoires de sa vie à la Chance the Rapper (il est aussi de Chicago) en jouant avec les rimes comme les MCs des années 90. Rajoutez à cela un bon groove des pièces des années 80 échantillonnées dans ses trames. On entendra parler de Matt Muse dans le futur.  

Missy Elliott — Iconology

Missy Elliott n’avait pas fait paraître d’albums depuis The Cookbook en 2005. 14 ans, c’est une longue attente. Voici que la grande dame du hip-hop débarque avec un EP alors qu’elle entre dans la légende en étant introniser au temple de la renommée des auteurs-compositeurs en plus d’être honorée par MTV pour ses clips tous plus colorés les uns que les autres. Iconology est un EP qui prouve qu’elle ne l’a pas perdu, mais qui n’apporte rien de neuf à table. C’est quand même le fun de revoir Missy Elliott. 

Dry Cleaning — Sweet Princess

Dry Cleaning est un autre bon groupe de post-punk à émerger de la scène londonienne. Les guitares sont souvent atonales ou encore dissonantes alors que la ligne de basse est toujours présente et s’assure de garder le cap sur Sweet Princess. Le groupe se permet quelques bons essais sur cet EP, notamment Goodnight qui est un texte composé de phrases tirées de médias. Magic of Meghan vaut facilement à elle seule le détour.