Chroniques

KORN LIVESTREAM

Korn : la liste de lecture essentielle

En octobre, le premier album de Korn célébrera son 25e anniversaire. Tout juste un mois avant, le groupe de Bakersfield lancera The Nothing, son 13e album studio. 14 albums en 25 ans, c’est beaucoup pis c’est vraiment pas toute bon aussi. Voici donc une sélection de 25 chansons pour célébrer ce 25e anniversaire et éliminer une quantité non négligeable de remplissage.

Ball Tongue

La carrière de Korn a commencé intensément alors que tous les membres du groupe étaient gelés raides sur le Crystal Meth. C’est dans cette pièce tordue et buzzée raide que ça s’entend le plus.

Clown

Sujet récurrent dans les textes de Jonathan Davis : l’intimidation et sa réponse hostile est la vedette de Clown et aussi de la moins politiquement correcte Faget. Quand t’entends ça à 13 ans après t’être fait courir après dans les corridors de l’école secondaire, t’as pas le choix de trouver ça le fun qu’un artiste te comprenne.

Helmet in the Bush

C’est ma toune préférée de Korn et c’est presque la fin du premier album. C’est un peu comme si Nine Inch Nails « possédait » le band le temps d’une chanson. Jonathan y fait également preuve d’une grande polyvalence à la voix.

Twist

C’est probablement la pièce d’ouverture d’album la plus WTF de tous les temps alors que Davis balance son scat de maniaque pendant une minute sur un riff bien abrasif. Même 23 ans plus tard, ça fesse encore.

Mr. Rogers

Autre thème très présent chez le groupe de Bakersfield: les agressions sexuelles qui détruisent l’enfance. Celle-ci est très percutante.

Ass Itch

Première pièce un peu autodérisoire du groupe qui traite du fait de devoir s’inventer des drames pour ne pas avoir le syndrome de la page blanche.

Kill You

La dernière pièce du premier album (Daddy) est un véritable coup de poing auditif et Jon s’y donne comme jamais, finissant même par pleurer dans le studio. Cependant, je lui ai toujours préféré le côté brutal de Kill You avec son bridge des plus incisifs.

Proud

À cette époque de Korn, toutes les chansons étaient pas mal bonnes. Comme en témoigne ce b-side du single de No Place to Hide qui dépasse en qualité le A-side.

Pretty

J’ai attendu que le magasin ouvre pour acheter le 3e album de Korn le jour de sa sortie. C’est un de mes pires souvenirs de mélomane. Parmi toutes ces chansons flasheuses et grand public, Pretty se distingue en raison de la lourdeur de son sujet, le viol et le meurtre d’une bambine.

Justin

Cette pièce porte le nom d’un fan en phase terminale de cancer intestinal qui a écrit au groupe pour que ceux-ci aillent le visiter. Ils ont eu la décence de lui dédier le meilleur riff de leur album.

Trash

Avec Issues, le groupe a offert à ses fans un disque supérieur au précédent même s’il est loin d’accoter les 2 premiers. Cette pièce à un petit côté déglingué et un peu rap/weird qui m’a toujours plu.

4U

Bizarre de mettre une pièce considérée comme un interlude dans une playlist, mais sans joke, j’ai souvent la mélodie vocale de cette petite minute en tête et c’était même la toune de Korn favorite de l’ex-femme de Jonathan, Deven Davis (RIP).

Dirty

Très bonne pièce de fin d’album.

Thoughtless

Outre le fait que l’acteur qui fait Jesse Pinkman dans Breaking Bad joue dans le vidéo, j’ai toujours trouvé que celle-là est la meilleure d’Untouchables, 5e disque de Korn.

Beat it Upright

Une toune cochonne à proprement parler. J’ai toujours eu de la difficulté à imaginer Jonathan Davis en bête de sexe, mais le beat est pas mal le fun.

Counting on Me

Franchement la seule chanson de Take a Look in the Mirror dont je me souvienne, c’est pas débile, mais c’est nettement supérieur au reste.

Hypocrites

Belle salve anti-religion envoyée à Brian « Head » Welch qui avait alors quitté le groupe pour trouver Jésus et lâcher les amphétamines. Encore une fois le seul moment correct d’un album merdique (See You on the Other Side).

Bitch We Got a Problem

Ah! L’album éponyme que tout le monde déteste. C’est vrai que c’est pas super, mais soft spot pour la chanson d’amour complexe que voici.

Innocent Bystander

C’est le riff du refrain qui fait en sorte que j’inclus celle-ci ici. Rare chanson efficace du 8e opus.

Lead the Parade

Pour son 9e album, Korn a recruté à nouveau Ross Robinson pour tenter de capturer de nouveau l’énergie de ses premiers efforts. Peine perdue sans Head par contre. Ici, c’est la performance de Jon qui est quand même chouette.

Way too Far

L’album produit en collaboration avec plein de saveurs du mois, Dubstep est très mal aimé par les fans. Ils sont pas fous pareil. Celle-ci est la moins pire selon moi.

Spike in my Veins

Album numéro 11 et retour de Head dans le groupe. Meilleure du lot même si c’est pas encore la grosse affaire.

A Different World

Duo avec le chanteur de Slipknot pour le 12e album qui revitalise un peu le groupe.

Please come for Me

Dernière pièce du même album (The Serenity of Suffering), que j’aime bien.

Cold

Seul extrait de The Nothing paru avant la sortie qui me plaît.