Le trio Folaube présente Canevas principal, un nouvel EP qui met de l’avant un rock assez velouté qui mise sur les claviers et un bon groove. Ça fonctionne plutôt bien à travers six pièces du mini-album qui poursuit dans la même veine que l’album Lâcher les fauves qui est paru l’an dernier.

Le groupe gaspésien Irène offre un nouvel EP, son deuxième, qui arrive deux après Quand on sera une saison. On peut dire que la formation a fait du chemin et offre une pop-rock qui a un peu plus de coffre que par le passé. On sent les grosses influences de Louis-Jean Cormier sur ce que le quintette fait. Il faut que je migre est surprenante et lance bien l’EP. On y trouve aussi des textures sonores bien intéressantes.

Les pièces de Clipped Wings ont été enregistrées en même temps que Chaos Angel, mais lorsqu’il était temps de faire des choix, elles ont été laissées de côté à contrecœur par Maya Hawke. Elle leur donne une vie ici sur l’EP qui a été créé avec la même gang d’artistes: Christian Lee Hutson, Benjamin Lazar Davis et Will Graefe. On y trouve du folk pop mélodieux et bien efficace.

Gabriella Olivo présente un deuxième EP qui mélange toujours les langues. Le tout se fait sur une pop-rock qui s’inspire un peu de la soul. Il y a de beaux flashs sur l’album. C’est le cas pour la groovy St-Valentin qui intègre des sonorités de claviers. On y retrouve aussi des pièces qui s’inspirent des genres de musique latine plus contemporains en adaptant des éléments de boleros comme c’est le cas sur No te olvides de la luz.

Zach Zoya revient avec un EP qui continue dans la lignée de ses sorties. Une fois de plus il alterne entre le rap et la pop radiophonique. Parfois, c’est intéressant, comme dans les paroles de Rich N Pretty où il trouve le moyen de s’en sortir. Par contre, la mélodie a déjà été entendue souvent. Bref, quand Zoya rap et mise sur ses forces : les mots, il s’en sort super bien. Don Juan, le simple sorti il y a quelques mois en est une belle preuve. Quand il mise sur les mélodies pop, il manque d’inventivité.