Les albums de Queens of the Stone Age classés du meilleur au pire
Avec la sortie imminente d’In Times New Roman, nous avons demandé aux collaborateurs du Canal Auditif de faire un palmarès des albums de Queens of the Stone Age. Voici le résultat!
7 – Villains (2017)
Après le tournant plus pop-rock que Queens of the Stone Age a pris lors d’Era Vulgaris, le groupe a peut-être atteint l’apogée de l’idée d’un QOTSA « pop » avec Villains. Il y a même Mark Ronson, l’homme du Uptown Funk, qui a travaillé à la réalisation. Malheureusement, comme le disait Mathieu Robitaille lors de la sortie de l’album : « Mais ce qui manque le plus à cet album, c’est du bizarre. ». En effet, c’est de loin le plus sage et le plus bas dans cette liste.
6 – Era Vulgaris (2007)
C’est le mal-aimé et le moins accessible de la discographie de la formation. Avec Era Vulgaris, le fan pur et dur a dû faire le deuil des riffs robotiques et des fulgurances punks qui dessuintaient magnifiquement ses oreilles. Bien sûr, il y a quelques flops —Make It Wit Chu, entre autres —, mais des pièces comme Sick, Sick, Sick ou 3’s & 7’s nous rappellent que Josh Homme est encore en mesure de pondre des riffs mémorables. En fait, Era Vulgaris est victime de sa réalisation trop lustrée qui efface en grande partie le penchant narcotique de la formation. Mais avec le temps et au fil des écoutes, on sait apprécier un peu plus cet « exclus ».
5 – …Like Clockwork (2013)
…Like Clockwork est un album qui divise, certains fans l’adorent, d’autres le trouvent quelconque. Une chose est sûre, il a été le signe de grands changements pour la formation, puisque Joey Castillo qui était là depuis Lullabies to Paralyze a quitté en cours de route. Créé alors que Homme était dans une grande dépression, on y trouve autant des pièces qui plongent dans les abysses de la mort que des pièces légères et entraînantes.
4 – Lullabies to Paralyze (2005)
Ce long format est le premier de la formation sans le bassiste Nick Oliveri, ce qui marquait la fin des hymnes punks « drette dans ta face ». Lullabies to Parlayze est assurément l’album le plus ténébreux de la part de Josh Homme qui est le seul survivant de la formation originale. De nombreux invités ont participé à cette création : Billy Gibbons (ZZ Top), Brody Dalle (The Distillers), Shirley Manson (Garbage) et, bien sûr, le grand Mark Lanegan. Ce disque nécessite plusieurs écoutes afin d’en saisir sa pleine substance, mais ces efforts consentis sont magnifiquement récompensés. Un album complexe qui traduit parfaitement l’état d’esprit du moment de Josh Homme.
3 – Queens of the Stone Age (1998)
Le premier album homonyme de Queens of the Stone Age est la naissance du son si emblématique de la formation, caractérisée en partie par l’approche mélodique de Josh Homme, diamétralement opposée à celle de John Garcia (Kyuss). Présenté à tort comme une simple continuation de Kyuss, ce long format contient quelques belles pépites : Regular John, Walkin on the Sidelines et How to Handle a Rope (A Lesson in the Lariat), entre autres. Une bonne entrée en matière qui laissait présager le meilleur.
2 – Rated R (2000)
Ce deuxième album de Queens of the Stone Age est vraiment le moment où la mayonnaise a pogné. C’est le premier avec Nick Olivieri à la basse et Mark Lanegan à la voix avec Homme. Simplement pour le rythme implacable de Feel Good Hit of the Summer avec son : « Nicotine, valium, vicodin, marijuana, ecstasy and alcohol / c-c-c-c-c-cocaine ». On y comprend rapidement que Josh Homme n’est pas un enfant de chœur. D’ailleurs, l’album au complet tourne autour de la consommation, mais avec des angles brillants qui trouvent le moyen de l’utiliser comme allégorie pour des problématiques foncièrement humaines.
1 – Songs for the Deaf (2002)
S’il y a un album qu’il faut connaître de la formation, c’est celui-ci. C’est un album qui est né de la rencontre des parfaits candidats pour créer un son rock puissant, mais tout de même accrocheur. On y retrouve Nick Olivieri et Mark Lanegan comme sur Rated R, mais s’y joint Alain Johannes, Joey Castillo et Troy Van Leeuwen (Failure, A Perfect Circle) qui deviendront des membres du groupe. Et que dire de l’ajout de Dave Grohl à la batterie qui reprenait la position qu’il a tenu au sein de Nirvana. On ne peut pas douter de qui est derrière les tambours quand on écoute Songs for the Deaf. L’album qui est conçu comme quelqu’un qui zappe à travers des stations de radios douteuses du désert américain avec beaucoup d’humour est excellent de la première à la dernière note (de la chanson cachée, ceux assez vieux comprennent).