BIO
L’artiste écossaise Anna Meredith a commencé sa carrière dans le milieu symphonique, expérience qui a teinté de manière importante l’esthétique de sa musique. Elle a commencé à utiliser des échantillons d’instruments d’orchestre joués au clavier, montés de manière à générer de grandes masses mélodiques soutenues habituellement par un rythme venant complètement d’un autre répertoire. Ça donne parfois des résultats un peu cacophoniques, mais ça permet surtout de découvrir de nouvelles recettes, ou d’anciennes, refaites d’une nouvelle façon. On se retrouve donc avec Black Prince Fury (2011), une première publication qui a fait des vagues sur la scène de la musique contemporaine britannique pour son originalité. Son premier album Varmints (2016) a confirmé le vent de fraîcheur que Meredith était en train d’apporter sur le territoire entre le symphonique et l’électronique. Son deuxième album publié en octobre dernier, FIBS, reprend sensiblement cet équilibre, mais prend quelques risques en plus.