Ce n’est pas votre premier rodéo, ou peut-être bien que oui. Dans tous les cas prenez place et découvrez notre suggestion de cinq nouveaux projets à ne pas échapper cette semaine. En plus de ceux-ci, ne manquez pas les critiques de l’équipe des albums de Tunde Adepimbe, de Julien Baker & TORRES et de Catherine Leduc.
Alyson McNamara – Wake
Pop rock, folk
La pop-rockeuse torontoise Alyson McNamara présente un troisième album en carrière avec son Wake. Son disque est formé de 10 chansons aux accents folk et RnB, douces et joyeuses, qui nous ambiancent gaiement. Sur ce nouvel opus, la chanteuse met également la main à la pâte musicalement en assumant les partitions derrière les guitares, les claviers et le vibraphone. Dans la création de cet album, McNamara affirme être passée par des moments plus difficiles pour y arriver.
Agençant folk, chœurs et musique rappelant la Renaissance, Zach Condon, l’artiste américain derrière Beirut, dévoile l’album inattendu A Study of Losses. Le projet de 18 chansons est né après que le cirque suédois Kompani Giraff l’ait commissionné pour qu’il crée la bande sonore d’un spectacle acrobatique qui portera le même nom et qui est basé sur la nouvelle allemande « Verzeichnis einiger Verluste » (Inventaire de choses perdues). Sur cet album, Beirut s’inspire de la nouvelle de Judith Schalansky et écrit à propos de ce qui disparait, le caractère non permanent de ce qui nous entoure et le vieillissement.
C’est un premier album depuis 2014 pour le duo punk hardcore et powerviolent de Seattle, Iron Lung. Adapting // Crawling est un disque composé de 18 nouvelles chansons qui voit le band renchérir avec son côté DIY prononcé. Le duo mettant en vedette Jensen Ward (batterie, voix) et Jon Kortland (guitare, voix) jase de sujets sombres et des thèmes inspirés des plus grands maux de notre société avec l’agressivité et les contours glauques qu’on leur reconnait. Santé mentale qui périclite, échecs du système de santé; ces idées sont abordées dans des pièces particulièrement concises et d’une grave intensité.
Le natif de Portland en Oregon, Graham Jonson, alias Quickly, Quickly, nous présente I Heard That Noise, un deuxième album studio en carrière qui dévoile 11 chansons folk et psych pop, parfois déroutantes et distorsionnées, et qui tendent à surprendre l’auditoire dans leur construction respective. Graham Jonson y aborde des évènements récents, comme une rupture qui ne l’a pas épargnée, ainsi que des souvenirs marquants de l’enfance, parfois simples, comme le son d’une planche à roulettes ou le jappement des chiens de son ancien quartier. En ce sens, on y retrouve des éléments noise intéressants qui tapissent ses esquisses folk bien rythmées.
10 ans plus tard, le quatuor grunge-gaze philadelphien Superheaven présente un nouvel album éponyme. Fière d’un immense et récent succès sur TikTok, avec leur chanson Youngest Daughter, qui date de 2013, la formation est de retour avec un album pesant, mettant de l’avant des riffs plus musclés que dans le passé. On peut y attendre Taylor Madison qui prête sa voix à des chansons aux textes parfois engagés, voire politiques et parfois plus consensuels, traitant de sujets comme l’amour longue durée, comme sur l’extrait Cruel Times.
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