Galaxy Heart : un nouvel album de Jessica Moss pour octobre 2022
La compositrice et violoniste établie à Montréal annonce une suite à son album Phosphenes. Galaxy Heart verra le jour le 7 octobre prochain.
Cette nouvelle parution de Jessica Moss, Galaxy Heart, est l’album qui accompagne Phosphenes. Ce dernier a paru en novembre 2021. Ce nouveau long format complète une série d’œuvres qui ont vu le jour pendant la pandémie, en 2020, lors d’un profond isolement, apprend-on par voie de communiqué.
Galaxy Heart présente le côté plus exploratoire de l’œuvre de Moss. En opposition à Phosphenes, qui offrait des compositions post-classiques abouties et délibérées, Galaxy Heart présente des pièces plus brutes et affinées, indique le communiqué de presse. La nouveauté, entre autres, de ce nouvel album, est la présence de guitares électriques, du batteur Jim White (Dirty Three, Xylouris White) ainsi que du contrebassiste Thierry Amar (Godspeed You ! Black Emperor, Thee Silver Mt Zion). En termes d’univers, on se retrouve quelque part dans un espace d’angoisse, mélancolique, de détermination et de conviction.
L’isolement et les contraintes extérieures m’ont obligé à aller au fond de moi-même pour trouver une voie à suivre, et au cours de ce voyage intérieur, j’ai rencontré des limites et des obstacles que je m’étais imposés. Je me suis rendu compte que je m’y étais fié comme à des repères, mais en y regardant de plus près, j’ai découvert qu’ils m’avaient aussi barré la route. Bloquant des chemins inexplorés vers une expression sans entrave.
Jessica Moss sur la création de Galaxy Heart
Sans pression extérieure de délais, sans oreilles ni yeux extérieurs… sans idée de comment ou de quand je me présenterais à nouveau en public, j’ai décidé d’affronter ces doutes et ces notions usées de ce que je croyais être mes limites, puis de les laisser partir.
Et en explorant ainsi, j’ai trouvé de nouvelles voies, de nouveaux amours. Laisser mon violon guider. J’ai laissé ma voix guider. J’ai joué de la guitare fort, de la manière que j’aime, mais dont je n’ai jamais cru qu’elle m’appartenait. J’ai laissé entrer ces choses, je les ai accueillies au lieu de les arrêter à la porte. J’ai laissé de l’espace. J’ai pris de la place. J’ai écrit une chanson, enregistré les voix dans mon lit. J’ai envoyé la vieille boîte à rythmes de l’orgue de Nadia à travers mon pédalier et j’ai fait quelques rythmes, je leur ai permis de trouver leur chemin dans la musique et d’y rester. J’ai demandé à mon ami/batteur préféré Jim White s’il voulait bien enregistrer quelques morceaux pour moi, en communion musicale virtuelle avec Thierry, et il m’a merveilleusement obligé.
Cet album représente le fait que je me débarrasse de certaines vieilles idées préconçues sur moi-même et mon instrument, et que j’étire ma relation avec l’expression en solo plus loin que je ne pensais pouvoir l’atteindre. Et par conséquent, il représente ce qui ressemble à de nouvelles portes ouvertes, de nouvelles voies à suivre.
Pour donner un avant-goût de cet album, Jessica Moss rend disponible l’extrait Uncanny Being. « Uncanny Being est le résultat d’une collaboration à distance avec deux de mes joueurs d’instruments préférés de tous les temps : Jim White et Thierry Amar », explique la violoniste. « Je leur ai envoyé mes pistes de violon angoissé qui avaient leurs propres questionnements, et ils m’ont renvoyé des parties avec des réponses que je n’aurais pu espérer, ouvrant des portes dont je n’aurais jamais pu rêver. D’innombrables heures de travail méticuleux de collage après coup pour nous réunir, jusqu’à ce que je puisse seulement entendre l’endroit où nous nous sommes rencontrés dans le même espace-temps étrange et que je me sente joyeusement entouré », conclut-elle.
L’album Galaxy Heart est disponible en précommande dès maintenant.
Galaxy Heart :
1. Resistance Creature
2. Uncanny Being (Violon Study #2)
3. This Continuous Spectrum
4. Is There Room For All Of It
5. Galaxy Heart
6. Light Falls On Every Door
7. Uncanny Body (Violon Studi #1)
8. Enduring Oceans
9. Undirected
10. Opened Ending
Crédit photo: Courtoisie de Jessica Moss