C’est un alliage auquel nous n’aurions jamais pensé. D’un côté, la musique électronique intelligente d’Ouri et de l’autre Helena Deland et son folk intimiste. Pourtant, le mariage entre les deux univers pour former celui d’Hildegard est franchement réussi. Fantomatiques, mystérieux et surprenants sont de bons qualificatifs pour le projet des deux Montréalaises. C’est certainement l’un des albums les plus attendus de juin et il pourrait en surprendre plus d’un par la qualité de ses compositions.

Kirouac & Kodakludo travaille sur ce premier album depuis un peu plus de deux ans. La paire a aussi été occupée du côté des Fourmis avec l’album double paru un peu plus tôt cette année. L’album musical viendra avec deux autres créations : une bande dessinée de Kirouac et Benjamin Gagné ainsi qu’un album photo de Kodakludo et Théo Charpentier. Trois pièces nous donnent une idée de la direction dans laquelle se dirige les deux jeunes hommes : Carré St-Louis, YO KODAK (VI) et LES GRADINS (XII). De plus, on sait que quelques collaborateurs seront présents sur l’album : Calamine, Maky Lavender, Mantisse et Moka Boka.

La production de Red Fang était plutôt faste en début de carrière lançant des albums aux deux ans environ. Voici que ça fait 5 ans que la formation de stoner rock a lancé Only Ghosts. Les deux premiers extraits nous confirment que les guitares sont encore lourdes et que les rockeurs de Portland ont encore le don de composer de bonnes chansons bruyantes aux mélodies efficaces. C’est un retour qui fera plaisir à bien des fans!

Le dernier album de Wolf Alice, Visions of a Life, leur a valu un prix Mercury! Rien de moins. Environ quatre ans plus tard, la formation anglaise s’apprête à nous présenter Blue Weekend, son troisième album. Pour celui-ci, ils ont travaillé avec Markus Dravs qui a précédemment coproduit The Suburbs d’Arcade Fire et How Big, How Blue, How Beautiful de Florence + the Machine. Les premiers simples, Smile, The Last Man on Earth et No Hard Feelings, semblent indiquer que le côté rock de la formation ne s’est pas estompé.

Clara Luciani a décidé de faire danser les gens sur son deuxième album. À l’écoute des simples Le reste et Amour toujours, il ne semble faire aucun doute que c’est de ce côté que se dirige l’autrice-compositrice-interprète française. On y retrouve des petits côtés french touch ici et là qui n’est pas sans rappeler le Rest de Charlotte Gainsbourg, mais dans la langue de Molière et avec une dose de soleil de plus. Ça promet pour cette jeune femme qui a été décorée deux fois aux Victoires de la musique pour son premier album.