Primeur : Lysandre — Maison-Dieu
Demain, Lysandre présentera son premier EP au monde entier. Mais 24h avant ce lancement, on vous propose d’y tendre l’oreille ici.
Elle est quasiment fâchante la Lysandre : sa maîtrise à la Royal Academy of Music de Londres (pas en Ontario là), sa carrière au sein des Loodies avec Ludovic Alarie, son rôle dans La passion d’Augustine célébré maintes fois… Ça nous donne l’impression de ne rien faire. Voilà que Lysandre nous présente son premier EP solo de musique pop-rock : Maison-Dieu. Nous lui avons posé quelques questions pour en apprendre plus sur ce nouveau projet.
1 – Quand as-tu décidé de te lancer dans l’aventure solo?
Je suis partie étudier à Londres pendant presque trois ans, et j’ai passé beaucoup de temps toute seule. Ça m’a mené vers toutes sortes de pérégrinations, tant musicales qu’introspectives. J’imagine qu’en revenant cette année, j’ai eu envie de raconter comment tout ça a affecté mon rapport aux choses.
2 – Il y a des références aux grands mythes humains dans les titres, pourquoi t’as décidé d’aller dans cette direction?
Parce que pour moi, ces mythes-là sont encore tellement ancrés dans le réel. On peut décider de les retrouver partout. C’est-à-dire qu’il est facile pour moi d’associer une expérience à un élément mythologique en la reliant par des symboles. Parce que c’est ça qui traverse le temps dans le fond; les symboles. Et c’est bien de se réapproprier l’histoire, en changeant des éléments, en décidant quels symboles des mythes qu’on se racontait sont réellement importants. Aussi, parce que je suis un peu geek.
3 – Comment as-tu trouvé ça d’écrire et de composer en solo en comparaison à ce que tu vis avec The Loodies?
Avec The Loodies, j’étais plutôt dans l’arrangement, plutôt que dans la composition et la décision du propos. Et c’était un groupe beaucoup plus axé sur la musique, et les bons vieux jams. Là, c’est la liberté de faire vraiment ce dont j’ai envie, d’essayer des choses que je n’aurais jamais pensé faire. D’avoir en tête des lignes de basses ou de guitares, ou d’imaginer des beats de drums et demander à des amis musiciens de venir les jouer en leur laissant de la liberté. C’est du gros fun.
4 – Comment est-ce qu’on conjuge ça la carrière de comédienne et celle de musicienne?
Du mieux qu’on peut! Pour moi, c’est connexe tout ça; dans la vie, j’aime jouer. C’est important pour moi de faire des choses nouvelles et différentes tout le temps, de me lancer des défis. Et je trouve que ce sont deux milieux qui s’alimentent et qui se complètent. Je pense aussi que je me tannerais à faire juste une chose, je suis ben trop exubérante et diffuse.