Critiques

The House Of Love

She Paints Words In Red

  • Cherry Red Records
  • 2013
  • 39 minutes
6,5

2013TheHouseOfLove_ShePaintsWordsInRed_600G250313Après une attente de 12 ans, The House Of Love sortait finalement, en 2005, un tout nouvel album. Un premier opus constitué de compositions originales depuis Audience With the Mind, paru en 1993. Entre ces deux années si éloignées, une guerre a éclaté entre le chanteur Guy Chadwick et le guitariste Terry Bickers, qui a vu ce dernier claquer la porte de la maison de l’amour et le premier de dire publiquement que jamais, jamais, The House Of Love ne serait reconstitué.

Les deux hommes ont finalement fait la paix et nous ont offert, au milieu de la dernière décennie, Days Run Away, un disque qui n’a pas soulevé les passions lors de sa sortie. Nous nous disions alors que ce retour manqué marquait définitivement la fin de The House of Love.

Eh bien, on se trompait! Nous voici en 2013 et le groupe anglais surprend, d’abord par la sortie même d’un nouveau disque (qui l’aurait cru?), ensuite par la qualité de ce She Paints Words In Red.

Certes, il faut plusieurs écoutes avant d’entendre au-delà de cette première impression de «surplace» que laisse la douzaine de compositions de l’album. Mais une fois cela fait, on découvre quelques petits moments musicalement intéressants.

Si les chansons Low Black Clouds, Hemingway et autres She Paints Words In Red offrent des accords pop-rock trop convenus et trop souvent entendus par les amateurs du groupe, les compositions PKR, Never Again et Holy River donnent dans un registre différent. Sur la première, on y entend un habile mélange entre les percussions, la guitare lyrique de Bickers et la voix vaporeuse de Chadwick, le tout convergeant vers un passage résolument lourd. Sur la deuxième, c’est un rock à la Roy Orbison qui y est joué, avec des accords de guitares saccadés, une batterie rythmée et une vocalise qui rappelle celle de l’interprète de Oh, Pretty Woman. Finalement, Holy River se veut la composition la plus contemporaine de l’album, avec un rock structuré qui ouvre la porte à de nouvelles sonorités, notamment par la présence en finesse de quelques notes de clavier bien placées.

Par contre, ces chansons auraient eu avantage à se retrouver en tête de file du disque et non à la traîne. Dommage. The House Of Love fera mieux la prochaine fois… dans une dizaine d’années?

Ma note : 6,5/10

The House of Love
She Paints Words In Red
Cherry Red Records
39 minutes

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