
TDJ
TDJ
- Collection Disques Durs
- 2025
- 41 minutes
Depuis la pandémie, Ryan Playground s’est transformé en TDJ, un projet un peu plus tourné vers les pistes de danse, mais tout de même accessible. S’y mélange de l’EDM, de l’IDM, de la techno, peut-être même des petits passages de trance. Voici que 5 ans après ses premiers pas, Geneviève Ryan Martel propose un album homonyme qui fait un peu la synthèse des années précédentes.
On le présente comme une œuvre introspective, ce qui n’est pas faux. Dans celui-ci, l’autrice-compositrice-interprète propose des textes qui sont tournés vers des expériences personnelles. Comme il y a cette attention doublée vers les paroles, on retrouve aussi généralement des accents plus pop qui laissent de la place aux mots pour s’exprimer. Mais sans pour autant se détourner du plancher de danse, toujours très présent dans les compositions de TDJ.
Bien que ce soit présenté comme un album particulièrement personnel, on y découvre aussi de nombreuses collaborations et pas n’importe lesquelles. On y entend notamment Danny L Harle, le fameux collaborateur de Caroline Polachek sur Shoreline. Est-ce qu’on y reconnait sa griffe? Pas vraiment. C’est d’abord et avant tout le son de TDJ qu’on reconnait dans la composition.
TDJ se tourne aussi vers la collaboration française, faisant équipe avec Aamourocean sur I’m the One / I’m the Sun, qui fait de la place à la griffe plus hardcore du compositeur. La composition commence dans le hardcore pour faire un virage plus doux au moment de l’arrivée en scène d’Hannah Diamond. Puis, le tout reprend un rythme effréné convaincant. Autre collaboration de marque, sur On and On (You Lie), TDJ est rejoint par Clara Kimera, la chanteuse d’Agar Agar. La pièce est mélodieuse et offre un des beaux moments de l’album.
En général, TDJ réussit son pari plus pop sur cet album homonyme. Ça sent l’été, c’est entraînant et en même temps léger comme écoute. Le genre de record qui s’écoute bien sur le bord de la piscine avec une petite lager blonde dans les mains.