Mutek 2017 : Timber et Max Cooper
Nocturne 1 : Mechanical Mitosis démarrait la dix-huitième édition de MUTEK sous le thème de la biologie cellulaire avec les torontois Timbre suivis du britannique Max Cooper.
Formé des frères jumeaux Matt et Mark Thibideau à la mécanique analogique et Markus Heckmann aux abstractions visuelles, le trio a entamé les festivités sur un kick de club techno bien assumé. Les microvariations faisaient ressortir les textures synthétiques et les contretemps, mais le côté minimaliste rendait la forme un peu trop répétitive. Heureusement, la projection vidéo créait une seconde trame, plus captivante, en forme de vagues psychédéliques brisées par les traitements visuels.
L’excellent album Emergence (2017) de Max Cooper complétait la soirée d’ouverture dans sa version audiovisuelle. On s’attendait à ce qu’il y ait des éléments technos pour créer un lien avec la première partie (attente comblée), mais ce sont les déploiements mélodiques et les rythmes IDM qui ont provoqué un contraste épique, quittant le club pour un voyage spatio-temporel commençant avant le Big bang pour se terminer dans un futur biotechnologique. Le film relativement abstrait laissait tout de même une impression d’algorithmes, de formules se cachant derrière les différents segments.
On continue ça ce soir avec Inter_Connect London à la SAT et Daphni (alias Caribou alias Manitoba) au Métropolis. L’ubiquité vous connaissez?