Concerts

Francos de Montréal 2019 – Jour 8 : Vendredi sur Mer et Paupières

C’est dans une véhémente ambiance onirique et suave que s’est lancé hier à l’Astral le spectacle de la perle suisse aux inspirations françaises Charline Mignot, mieux connue sous le nom de Vendredi sur Mer. Avec la présence du trio québécois Paupière en première partie, les spectateurs sont rapidement entrés dans la danse, puisque l’électro pop synthétique proposé en a fait déhancher plus d’un. Quant à Mignot, on l’a senti moins énergique qu’à l’habitude, soulignant elle-même au passage son corps et son esprit fatigué.  

Vendredi sur Mer en était à un 3e séjour dans la métropole depuis qu’elle fait de la musique. Sans délivrer une performance autant inspirante que lors de sa dernière visite, on peut tout de même dire qu’elle a conquis les spectateurs avec sa voix et son style concupiscent. Ses textes ont été dits avec une belle assurance et son intérêt pour la proximité avec le public a fait en sorte qu’on se sente davantage interpellé par ce qui se déroulait devant nous.

Parfois linéaire, dû à son léger manque d’éclat, ce petit bémol a cependant été comblé par l’énergie émanant de ses fidèles acolytes danseurs. Fidèle à elle-même et ses typiques péripéties, elle a cette fois-ci énoncée son manque de préparation, ce qui au final aurait pu ne pas être souligné puisqu’elle a été convaincante dans les moments opportuns.

En jouant ses meilleures chansons issues de son album Premiers Émois comme L’amour avec toi, Les filles désir, La femme à la peau bleue et Écoute chérie, elle a su profiter d’un public chantant pour étendre la flamme.

Les yeux ouverts pour une éclatante première partie

On a eu le droit à une belle entrée en matière guidée par la prestance d’un trio énergique, soit le groupe québécois Paupière. On peut dire que ces derniers ont déplacé de l’air avec leur musique planante et hypnotique. Présentant des textes romantiques et poétiques assemblés sur un alliage sonore regroupant plusieurs éléments, ils sont parvenus à rendre l’expérience de la première partie plus qu’agréable, de quoi appelé ça un programme double.

Jouant sur les mots autant qu’avec les intonations et les émotions, on peut dire qu’Éliane Préfontaine, Julia Daigle et Pierre-Luc Bégin savent ce qu’il faut pour nous embarquer dans leur univers dansant,  les yeux ouverts comme fermés. Très belle maîtrise de leur style coloré rappelant les années 80, ils ont le charme et l’assurance dans leurs voix sur mélodies spatiales. Définitivement, ils sont à voir ou à découvrir. Ça tombe bien, car ils ont annoncé un nouvel album pour 2019.

Pour consulter notre gallerie photo complète de cette 8e journée

Crédit photo: Alexanne Brisson

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