Daniel Bélanger et LUMIÈRE au MTELUS le 16 mai 2023

Daniel Bélanger s’installait au MTELUS le 16 mai pour le premier de trois concerts, dont deux affichent déjà complet. C’est LUMIÈRE qui avait la tâche de réchauffer la salle.

Photos par Charles-Antoine Marcotte

Daniel Bélanger a fait un retour triomphal à Montréal en présentant son concert qui fait suite à la sortie de son plus récent album : Mercure en mai. Retour sur une soirée réussie d’un artiste qui est en plein contrôle de son art.

LUMIÈRE

C’est LUMIÈRE qui avait la tâche difficile de réchauffer la salle. La question se pose, est-ce que la salle avait besoin d’être réchauffée? Surtout par un artiste en solo? J’ai l’impression que personne n’est sorti gagnant de cette aventure. Ni la salle qui parlait bruyamment pendant son spectacle, ni les spectateurs qui portaient réellement attention et qui étaient pris avec le bruit assourdissant des spectateurs qui parlaient, ni ce pauvre LUMIÈRE qui a tout de même tout donné et gardé le sourire malgré la cohue dérangeante. S’il n’avait pas été envoyé seul dans la fosse aux lions, peut-être que les décibels auraient eu raison des bavards! Dans tous les cas, il méritait mieux.

N’en demeure pas moins que LUMIÈRE a offert une bonne première partie dans les circonstances en se concentrant sur des pièces parues sur GLAM en avril. Il a notamment joué Sacrifice et Chanson en péril, qu’il a introduit en racontant qu’un peu chaud il avait chanté sa chanson à l’oreille de Robert Charlebois qui lui avait recommandé de parler à Mouffe. Tout ça est très jet set, comme le personnage d’Étienne Côté.

Daniel Bélanger

Pas de doutes, Daniel Bélanger est en pleine maîtrise de la patente. C’est avec un sourire immense et une joie contagieuse que l’auteur-compositeur-interprète s’est présenté devant le MTELUS qui était plein à craquer. Si ça jasait en première partie, il en était tout autrement pour le concert de Bélanger. Si on exclut les chants, puisque les spectateurs ont chanté souvent et fort!

Il faut le dire, le public était gagné d’avance. La preuve? Une acclamation triomphale après le premier refrain de la deuxième chanson du concert : Chante encore. Est-ce qu’on peut les blâmer? Bien sûr que non. Daniel Bélanger nous a fait faire une virée incroyable à travers les chansons de son répertoire. Des récentes de Mercure en mai aux succès de Quatre saisons dans le désordre et Rêver mieux, il a tout livrer avec un plaisir qu’on envie.

Pour offrir les pièces, il était accompagné d’une solide bande de musiciens, de la crème qui donne plus que son 35% selon lui, composée de José Major à la batterie, Philippe Brault à la basse, Jérôme Beaulieu aux claviers et Guillaume Doiron à la guitare.

Une chose qui m’a marqué est comment certaines chansons plus récentes trouvent déjà leur place dans le répertoire et dans le cœur des fans. Ça chantait abondement pendant Il y a tant à faire issue de Paloma ou encore J’entends tout ce qui joue (dans ta tête). Une soirée tout à fait réussie qui nous rappelle une fois de plus à quel point le répertoire de Daniel Bélanger est impressionnant.