Mise en garde : nous présentions le spectacle… mais quel magnifique concert de rock bien lourd!

Il fallait le faire, un concert dans le dôme du Planétarium avec des visuels adaptés pour l’occasion. On ne parle pas ici de faire jouer les étoiles classiques pendant qu’un groupe assure la trame sonore, on parle d’adaptation de leurs visuels pour qu’ils soient projetés sur la coupole à travers le système du Planétarium. Ajoutez comme autre défi : le son. Le dôme n’est pas fait sur mesure pour accueillir des spectacles. Si un concert acoustique peut certainement se dérouler en toute quiétude, c’est une autre chose quand il s’agit de faire sonner une batterie, une guitare abrasive et deux micros comme le fait Oktoplut.

Constat : c’était tout à fait réussi.

Enfin un lancement pour RIONNOIR

Paru en août dernier, RIONNOIR n’avait pas encore vécu sur scène et hier soir était la première occasion pour que les nouvelles compositions passent l’étape des planches. Oktoplut nous a offert les titres : L’origine d’une rivière, Deux ailes pour tomber, Sous les imperméables, RessasseressasseR, Berceuse pour ceuzes qui restent, entre autres. On peut dire que c’est mission accomplie de ce côté. Les pièces sonnaient bien et offraient de beaux moments musicaux. Le duo qui refuse le surplace est généreux sur scène et a du plaisir comme ce n’est pas possible.

En plus des pièces du nouvel album, Oktoplut nous a livré quelques succès du passé comme Points punk et Héro ou ennemi. C’était à tout coup réussi. Visuellement, c’était un magnifique périple aussi. C’est tellement surprenant quand des images claires illuminent l’intimité normale des concerts. C’est rare qu’on prenne autant conscience des autres autour de nous surtout lorsqu’on est assis. On y a vu aussi des murs d’amplis Marshall qui nous enveloppaient de tous les côtés.

Crédit photo: Slam Disques