Anaïs Constantin a fait des très bons coups sur À pied ou en char. On avait déjà célébré Isle-aux-Coudres l’an passé, mais elle en a rajouté avec Mes années 2000 qui est une très forte pièce.

Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas entendu parler d’Alexandre Bernhari qui est sortie de son mutisme avec l’EP Les odyssées en mars dernier. On retrouve sa plume élégante et romantique sur un fond de pop aux claviers et aux guitares très présentes. Ça fonctionne toujours pour Bernhari.

Cet album pas piqué des vers m’est glissé entre les doigts en cours d’année, mais BENEVOLE fait un rock parfois bien crasseux qui vaut le détour. On y trouve un goût prononcé pour le grunge qui se traduit bien dans leur proposition.

Le retour avec des chansons originales de Flying Lotus est un événement à célébrer. Ces pièces proposent une nouvelle palette sonore pour le compositeur américain et nous fait vivre de beaux moments à travers la groovy Let Me Cook sur laquelle Dawn Richard chante avec une magnifique dégaine.

Parmi les projets qui ont lancé un premier EP en 2024, Morpho fait partie des plus intéressants. Elle propose un rock un peu shoegazé, un peu pop qui va souvent dans des directions inusitées. C’est le cas pour Prism lorsque la chanson devient plus bruyante ou encore dans Morpho Friend quand la musique s’emporte.

Je triche un peu parce qu’il s’agit de deux EP, l’un, Undone, est constitué de remix de pièces de son album She Reaches Out to She Reaches Out to She. Il offre des versions souvent plus musclées et rythmées des pièces. À l’opposé du spectre sonore, Unbound offre des versions dénudées des chansons où on peut profiter entièrement des qualités extraordinaires d’interprète de Chelsea Wolfe.

Ada Lea est de retour avec une collection de chansons particulièrement enveloppante. Toujours aussi adroite avec les mélodies vocales, la Montréalaise y va même d’une première chanson en français qui est résolument folk. Je craque pour come on baby! be a good girl for the camera et i-95.

Près d’un an après la Face A, le trio PRINCESSES est de retour avec Face B qui mise toujours sur cet excellent mélange de riff de guitares, de bonnes mélodies rock et de textes efficaces qui creusent des sujets quotidiens avec un angle féministe. C’est particulièrement délicieux sur la puissante Ga.

Ce premier EP pour le projet solo de Catherine Coutu est franchement réussi. Celle qu’on a connue dans le Volume était au maximum et Bronswick propose quelque chose qui mélange les claviers et le rock avec sa prose efficace. C’est toujours un peu vaporeux lorsqu’elle chante et elle se gâte sur les envolées aériennes sur Radio. COOL COOL COOL est aussi une surprise avec un peu plus de muscle qui est la bienvenue.

Recrues du punk-rock français La Flemme arrive avec une tonne d’attitude, des riffs entraînants et une bonne dose de puissance plaisante pour les oreilles. Les Marseillais sont à la fois habiles avec les instruments et la plume et le prouvent avec cet EP.