Alex Nicol n’a pas lancé un, mais bien deux EP cette année. On le retrouve avec sa voix qui tire parfois vers le ton de Neil Young. Dans les deux cas, c’est réussi et ça vaut le détour.

Kahtolin offre un très beau EP qui est chanté principalement en wolastoqey latuwewakon. Elle a trouvé la manière de créer des mélodies efficaces qui se collent à merveille à cette langue autochtone. Le résultat est plus que convaincant et promet de belles choses pour la suite.

C’est du beau qu’offre Châteaubriand avec cet EP dédié à des pièces de Noël qui approche la chanson du temps des fêtes de manière différente. Les mélodies sont belles, les textes touchants et les arrangements magnifiques. Ça insuffle de la chaleur à l’approche des fêtes.

Charlotte Cardin a le vent dans les voiles et ça se poursuit sur l’EP. On y retrouve une version plus francophone de Confetti et trois nouvelles pièces. C’est de la pop efficace aux bonnes mélodies et elle continue d’avoir une qualité d’interprétation exemplaire.

Anachnid nous emporte complètement ailleurs avec Freak of Nature. Sa voix se fait beaucoup moins présente et les trames se font assez sombres. Le côté musical est plus près de ce qu’elle avait fait auparavant, mais reste très surprenant. C’est beau… dans la noirceur.

Spirit of the Beehive a survécu à la séparation amoureuse de deux de ses membres. i’m so lucky est la première création qui nait de ce nouveau monde pour eux et visiblement la chimie opère toujours!

Il ne s’en fait pas deux comme Andy Falkous. Avec le retour de son groupe Mclusky, l’Anglais propose encore une bonne dose de rock qui rince. C’est assez proche de Futur of the Left pour ceux qui ont embarqué, comme moi, à cette époque.

La Torontoise Bambii offre un EP de musique électronique qui décoiffe et qui donne envie de remplir les planchers de danse. Elle est du côté plus hyperactif de la chose, mais avec de belles touches de dancehall ici et là. Infinity Club est surtout un EP de musique de dance et de rave.

Wombo est une de mes belles découvertes de l’année. Le groupe punk et rock qui a une tendance à la musique nerveuse sait aussi manier les mélodies vocales avec habileté. Le tout donne un résultat terriblement efficace. La chanson-titre est particulièrement délicieuse.

Sleepy Gonzales a offert un beau moment de pop-rock avec Mercy Kill plus tôt cette année. Le groupe de la côte ouest qui compte sur plus d’un chanteur est aussi efficace quand il se lance dans des atmosphères vaporeuses que lorsqu’il se présente de manière plus dynamique.