Chroniques

Spécial finale des Francouvertes: Émile Bilodeau

J’ai rencontré Émile Bilodeau pour jaser de sa participation à la finale des Francouvertes qui aura lieu le lundi 11 mai prochain au Club Soda. Dans un petit café de l’avenue Masson, le verbomoteur a été très généreux et ouvert. Rencontre avec un jeune fringant qui n’a pas la langue dans sa poche.

LP: Comment t’as vécu ton expérience aux Francouvertes jusqu’à maintenant?

Émile: J’aime ça rencontrer du monde qui fait la même profession que moi. Ce qui est le fun aussi, c’est qu’il y a beaucoup de monde de cette édition-là que j’avais déjà croisé avant. J’avais des coéquipiers comme Mathieu Bérubé que je connais de Granby, j’ai trouvé ça plate qu’il ne passe pas en demi-finale. En plus, de jouer au Lion d’Or, c’est tellement une belle salle. Je vais voir la LIM le dimanche et de jouer dans la même salle, c’est pas mal cool. Pis là, ça va être le Club Soda… je ne peux pas demander plus.

LP: Est-ce que ça fait longtemps que tu composes?

Émile: J’ai commencé en secondaire 5 donc… 3 ans environ.

LP: Est-ce c’est difficile d’être évalué par des juges?

Émile: En fait, je ne me suis jamais arrêté à ça.

LP: C’est probablement un bon signe, ça veut dire que tu t’en fous.

Émile: Je ne porte pas vraiment attention à ça. On les voit quand même, mais ils sont toujours à t’écouter avec un genre de sourire. Tant qu’ils ne sont pas en train de texter, c’est correct pour moi. J’ai eu leurs commentaires aussi et puis il y a beaucoup de positif. C’est des bons trucs pour moi. Ils savent parler aux artistes de la relève en pointant ce qui ne marche pas tout en étant rassurant. Puis après la demi-finale, j’ai pu parler à Laurent Saulnier parce que je fais partie de la programmation des Francofolies; il me donne vraiment une chance en me faisant faire la première partie de Mononc’ Serge et de Pépé et sa guitare. Je suis un gros fan de Mononc’ en plus.

LP: T’as l’air très à l’aise sur la scène, est-ce que ça a toujours été comme ça?

Émile: C’est parce que j’ai un problème d’attention… (rires), mais en fait c’est une drogue, t’as le trac, tu te poses plein de questions pis t’embarques et c’est incroyable. Tu peux prendre le monde, les faire voyager, les faire réfléchir, je pense que la scène c’est la meilleure manière de les faire réagir.

LP: As-tu un artiste fétiche?

Émile: Mon problème c’est que j’en ai trop! C’est ce que je me suis fait reprocher. Émile Bilodeau c’est un peu trop de si, un peu trop de ça. J’aime bien Bernard Adamus. Je trouve qu’il se respecte et c’est tout un personnage aussi. Philippe Brach aussi, que j’aime bien. J’adore la chanson Le matin des raisons. Quel cran de commencer son album avec: «C’est le matin, pis je suis déjà stone…». Mais sinon, mes parents écoutaient beaucoup Beau Dommage, Les Colocs, Gilles Vigneault et Félix Leclerc pendant ma jeunesse.

LP: Qu’est-ce que t’écoutes ces temps-ci?

Émile: J’écoute de l’underground américain comme The Strokes, The Black Keys et The Arctic Monkeys. Depuis que j’ai un groupe aux Francouvertes, j’ai vraiment pris goût à ça, de jouer en gang.

LP: Ton artiste préféré aux Francouvertes?

Émile: Rosie Valland, on a un peu le même parcours. Je trouve qu’elle écrit bien, qu’elle joue bien de la guitare pis de la basse… pis c’est une belle femme (rires). J’aime bien ce qu’elle fait.

LP: Merci Émile!

Émile: Merci à toi.

http://francouvertes.com/artistes/emile-bilodeau/

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