Barry Paquin Roberge

Bon, enfin, vous découvrirez cette fameuse histoire de l’animal aquatique — un Lobos, qui est en fait une immense otarie — avec vidéo à l’appui !! C’est arrivé au groupe montréalais Barry Paquin Roberge, qui met le party à n’importe quelle scène sur laquelle le sextuor monte. Ils sortaient en février l’album Exordium to Extasy sous le label Costume Records. Voici donc pour vous l’anecdote la plus improbable et loufoque de l’histoire de la musique (oui oui). Ils nous ont même écrit une lettre pour nous parler de ces beaux souvenirs de voyage.

Billets pour Village Laval

Valdivia, Chili

« Allô le Canal Auditif!

Valdivia, très gros village portuaire (c’est une ville, mais disons ville…age pour que ça fitte avec le concept) où l’on a eu la chance de jouer au Chili, mérite définitivement une mention dans cet article! 

Valdivia n’est pas mémorable à cause du deuxième show qu’on y a joué — un late night où le monde était en feu, allumé par la danse et le Piscola (savoureuse concoction à base d’alcool local et de coca-cola) — pas non plus à cause du meilleur resto de fruits de mer de centre d’achat qui s’y trouve, ni parce qu’on y a trouvé des ceintures faites en poils d’alpaga, ni même parce qu’Escudo nous a donné trois fridges de bières pis des casquettes… Ce n’est pas la visite d’un sous-marin allemand de la Deuxième Guerre, ni Radio Futuro (un genre de CHOM.fm chilien) qui a filmé notre show d’après-midi sur une pas mal grosse scène extérieure en plus de le diffuser sur leurs ondes qui ont rendu Valdivia mémorable…

Oh non! Encore plus hot que tout ça : un Lobos, aka une asti de grosse otarie, a décidé de sortir de l’eau pour venir nous regarder pendant notre soundcheck. Accompagnée par sa chorale de chiens errants, elle s’est mise à nous répondre et à chanter avec nous. Si elle avait dit oui, on l’aurait engagé dans le band! Qu’on lui donne les clés de ce gros village sur-le-champ! »

Cliquez sur la vidéo pour la visionner.

Jatibonico, Cuba

« Pour notre deuxième village préféré, ça nous a pris trois meetings pour s’entendre entre Québec pis Jatibonico, pis… sorry Québec. 😜  »

« Jatibonico, qui, par son architecture, sa voie ferrée et son manque d’humains dans les rues, s’est d’abord présentée comme une ville déserte sortie tout droit d’un film western spaghetti (c’est sûr et certain qu’il y a des balles de foin qui sont passées au loin pendant qu’on ne regardait pas). Tranquillement, les Cubains sont venus à la salle, qui était une espèce d’ancien théâtre en béton à ciel ouvert. Si au début, ils n’étaient pas trop sûrs de ce qui se passait ou de comment ils devaient réagir, mais la magie a fini par lever! Les Jatiboniquenses ont des moves! »

« Bonus : Après le spectacle, on a vécu la situation la plus beatlesque qu’on ne vivra jamais (on est plus habitués à du Spinal Tap) quand tout le monde s’est mis à courir derrière notre bus (scolaire jaune) de tournée au moment où on s’en allait. On vous le dit, c’était fou raide, fallait être là… I guess! »

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