Les EP à LP de septembre 2021
Metronomy — Posse EP Volume 1
Metronomy se sont fait de nouveaux amis pour l’EP Posse Volume 1. En fait, ils ont tendu des perches à des artistes qu’ils aimaient bien et la réaction a été très positive. Le résultat est varié et intéressant. On passe du rap de Pinty sur Half an Inch à la pop douce de Biig Piig sur 405. Les collaborateurs viennent de toutes sortes d’horizons, mais ils sont tous et toutes des artistes émergents ou marginaux. Bref, c’est le fun à tous les niveaux cet EP.
Antoine Fugère — La vraie signification de la vie
Antoine Fugère partage son premier EP de chansons pop-rock foncièrement québécoises. C’est efficace, bien composé et bien écrit. Il aborde des thématiques qui vont de l’égoïsme aux faux espoirs. Le tout avec une bonne dose de guitares qui se font parfois même assez distordues. On y découvre un jeune auteur-compositeur-interprète bien intéressant qu’on va certainement suivre à l’avenir. D’ici là, vous pouvez faire connaissance avec Fugère via ce sympathique assemblage de chansons.
Tristan Malavoy — L’éclat de l’or
Tristan Malavoy revient avec 5 chansons où le texte occupe une place centrale. Il se paie même un p’tit duo avec Ingrid Saint-Pierre sur Étoile polaire qui ouvre la marche. L’EP a été créé en proche collaboration avec Alexis Martin (le musicien, pas le comédien). On y retrouve la plume poétique de Malavoy qui se déploie sur ces nouvelles créations bien mélodieuses.
Le Winston Band — Enwèye à Lafayette
Il n’y a rien de mieux pour remettre le soleil dans une journée que le zydeco du Winston Band et leur joie de vie contagieuse. Encore une fois sur Enwèye à Lafayette, la troupe nous donne envie de danser dans le salon sur les rythmes entraînants des reprises qu’il propose ici. On les voit reprendre Bonsoir Moreau que Lisa Leblanc avait reprise il y a quelques mois et J’t’aime comme un fou de Robert Charlebois. Bref, c’est une nouvelle approche!
Gaël Faure — L’eau et la peau
Gaël Faure présente un nouvel EP, une première sortie depuis 2018 pour le Français. C’est aussi un projet qu’il a contrôlé de A à Z. Il s’est impliqué dans la production, avec la maison de disque Zamora, en plus de co-réaliser avec son complice Emiliano Turi. Ces pièces, il les a écrites et composées seul. Le résultat est franchement convaincant. On passe de l’entraînante L’œuvre de nos vies à la mélancolique Renoncer sans se sentir perdu. Les arrangements sont particulièrement efficaces. À explorer!