Les Lunatiques est le projet d’Antoine Bourque que vous avez déjà entendu au sein de Valence. C’est lui qui pousse les notes de saxophone. Ici, il nous propose un rock fortement influencé des années 50 et 60. Le genre de ritournelle qui est toujours entre deux genres. Françoise est presque parfaite pour danser un slow, un slow un peu funky, mais un slow. J’ai le goût d’une slush qui va vous donner l’envie de vous faire aller le bassin sur la piste de danse quand cela sera permis à nouveau. 

L’EP Meanwhile a été lancé en surprise à la toute fin du mois d’août par Gorillaz. On y retrouve trois chansons où les collaborations font la loi. De l’album, il a été dit qu’il se voulait une célébration du Carnaval de Nothing Hill, situé dans le quartier de Londres Ouest. En tout cas, on peut dire qu’il y a une bonne dose de rock et de groove. On y retrouve notamment Jimmy Jimmy sur laquelle rappe AJ Tracey. On y retrouve aussi une pièce qui a été enregistrée live : Déjà Vu. Du bien sympathique de la part de Damon Albarn qui est particulièrement actif ces jours-ci. 

Le duo formé de Xela Edna et Eius Echo est de retour avec  7 chansons qui poursuivent une exploration entreprise sur Alter Ego. La paire joue sur la limite entre le rap, la pop et l’expérimental avec goût. Le résultat est particulièrement convaincant sur la contagieuse Casse-cou et sur les arrangements particulièrement surprenants de Karma. Eius Echo mélange des influences en provenance de plein de styles de musique électronique tout en gardant une certaine continuité à travers les chansons. Du beau travail. 

Ezra Furman poursuit la tradition en signant la musique de la saison 3 de l’excellente série Sex Education. Il livre ici des pièces de rock inclusif et marginalisé incluant des mélodies intoxicantes. On y retrouve aussi la douce Frying Pan ou encore l’efficace Mysterious Power. Pour ceux qui auront traversé la nouvelle saison, ça ravivera certainement de beaux souvenirs. Pour les autres, ça donnera peut-être envie d’y plonger sans plus attendre. 

Laroie présente un second EP qui, sans quitter la grande famille de la pop, s’éloigne un peu de la facture du premier. Elle se permet d’explorer de nouveaux territoires. C’est parfois plus mélancolique comme sur l’excellente Elevate. Sur les 6 pièces, elle propose une fois de plus une pop efficace qui rappelle un peu Kylie Minogue ou les chansons les plus posées de Robyn.