Grosse année pour Ribbon Skirt. Après la sortie de Bite Down en avril et une nomination sur la courte liste du prix Polaris, la formation propose l’EP PENSACOLA. On y trouve un rock qui décoiffe, des sonorités légèrement grunge et des paroles qui traduisent la réalité autochtone en dehors des clichés.

Elle avait fait sa marque aux Francouvertes, passant en demi-finales. Kamilou présente ici son premier EP où elle fait un rap aux teintes R&B sur des trames qui flirtent toujours un peu avec le jazz. Son rap est parfois plus à l’ascendant pop, mais se fait aussi parfois plus incisif, comme c’est le cas sur Incendies. Alexis Prévost est derrière les trames jazzées de cet EP.

Avril Jensen présente un nouvel EP en français où elle fait appel à des amis qui collaborent sur les chansons. On retrouve FouKi sur Crash, Simon Duchesne de Marie Céleste sur La Mer, K!RA OJI sur Celle d’avant et Vincente Ivanov sur la chanson-titre. C’est peut-être parce qu’elle chante en français, mais l’interprétation de Jensen est plus sobre et ça lui va très bien. Il y a moins d’effets et cela fait rayonner son interprétation juste.

Das Mörtal est une valeur sûre dans le monde la musique électronique sombre, qu’on pourrait qualifier de dark wave, même si c’est beaucoup plus large comme son. Il démontre une fois de plus avec Origins ses talents de compositeurs. C’est une trame qui irait tout aussi bien à un rave de vampire qu’à une scène de moto dans une ville futuriste.

Jane Erhardt est de retour avec son projet plus country Jane & Compagnie. L’autrice-compositrice-interprète offre une fois de plus un EP convaincant dans le genre country-folk avec une touche de sonorités des années 60. Le tout est doublé de la participation de plusieurs musiciens gravitant autour du Pantoum et de son chum Simon Paradis.