Laurence Hélie propose un nouvel EP sous son pseudonyme Mirabelle où elle reprend la guitare qu’elle admet elle-même avoir boudée pendant un bout de temps. Les pièces de Flickering Lights ont été enregistrées sur une longue période avec différents collaborateurs : Christophe Lamarche-Ledoux (Organ Mood), Navet Confit et Warren Spicer (Plants and Animals). C’est une très bonne collection de 5 chansons que l’autrice-compositrice-interprète nous offre. Good Sad Story offre une belle interprétation poignante qui peint une envie de grands espaces et de retour vers la terre familiale.

Sébastien Lafleur et Marcie reviennent avec leur projet en duo. Par contre, ce n’est pas les sonorités habituelles de leur pop aux accents électroniques qu’on retrouve sur À l’ouest. La paire a décidé d’y aller folk-pop à plein régime avec des pièces qui transporte dans un farwest imaginaire. Avec des titres de chansons comme Dolly Brindamour, il n’y a pas de doutes de la direction que Lafleur et Marcie ont prise. Parmi les pièces marquantes, on retrouve l’entraînante Firefall où la voix de Marcie s’étale dans toute sa splendeur. C’est franchement réussi.

YUYU lance son deuxième EP un peu plus de deux ans après Food Coma. Il ouvre Unlock avec « Je pense je suis back, je pense je suis hype, je pense que j’ai même level up. » Musicalement, YUYU marque des points avec sa musique qui mélange les influences rap, reggae avec une bonne dose de pop. On peut tracer des liens avec ce que propose Jay Scøtt, mais en plus posé. Une des choses qui est vraiment le fun sur Dauphin, ce sont les explorations sonores de flûte de pan ou encore une introduction qui s’inspire de Ennio Morricone.

Les comparaisons entre Mayfly et Billie Eilish sont difficiles à éviter. Le duo québécois propose une pop un peu plus énergique, mais en gardant l’approche vocale préconisée par Eilish. Sur Hideaway, Vol. 1 le duo prend en assurance et continue de créer les contours de son carré de sable qui sera son terrain de jeu pour les prochaines années. On y retrouve aussi une chanson en français, Ma peau brûle, qui est bien réussie. Ce qui est intéressant aussi, c’est qu’en français, leurs paroles sont un peu plus complexes. La faiblesse du EP réside les textes en anglais qui sont généralement superficiels. En contrepartie, le duo les livre de manière convaincante.

Voilà un projet un peu étrange qui unit King Krule, Pretty V et Jadasea. Arqxvst un mélange de punk et de dream pop. Bien que les sonorités sont assez aériennes, on y retrouve des salves plus agressives et Krule qui souvent fait exprès pour être peu compréhensible. C’est un objet aussi particulier qu’intrigant.