Chroniques

5 ans, ça se fête: une entrevue avec Louis-Philippe Gingras

LCA_Show_DO_site_sliderDans le cadre de la soirée célébrant le 5e anniversaire du Canal Auditif, qui se déroulera au Divan Orange, le vendredi 16 septembre prochain à 19h30, on vous propose une série d’entrevues avec les artistes qui participeront à la soirée. La séquence se poursuit avec l’auteur-compositeur-interprète Louis-Philippe Gingras qui fera paraître son nouvel album sous peu.

LCA: La fin d’année 2016 s’annonce assez rock’n’roll pour toi. Es-tu fébrile à l’idée de faire paraître ton nouvel album?

LPG: Fuck oui! On a travaillé fort sur cette petite bebitte. Trois ans d’écriture de tounes; de rodage sur des stages un peu partout au Québec; ben du gossage sur les arrangements de band, de cuivres et de cordes (je suis pas mal fier de ma job); deux grosses semaines d’enregistrement dans un beau studio – le Breakglass, sur la rue Clark -; en plus de tout le travail en amont par mon équipe chez Simone records, la Royale électrique et Local9. Je pense que je vais avoir une feuille pour les remerciements au show de lancement en novembre.

LCA: Comment s’est passé l’enregistrement?

LPG: Nickel chrome! Pour vrai, je vais toujours me souvenir de ces 8 jours ben compacts dans Parc-Ex. Du 9h du mat à minuit et plus, mais dans la joie et la volonté de faire quelque chose de beau. En plus de jouer plein d’affaires et de leader les musiciens, j’étais préposé aux breuvages. Un verre de vin pour Placard; des bières pour Vezio, pour les boys du brass band ou pour les filles de Canailles qui sont venues faire des voix avec Marcie pis Viv (Laura Sauvage); un café pour l’accordeur de piano ou pour les strings pis un porto pour le beau Benoit « Ben Bouch » Bouchard qui a fait une job de feu derrière la grosse console Neve.
Y avait des jeux Nintendo, mais on a à peine eu le temps de faire deux tableaux de Mario Kart. Y a eu aussi pas mal de pizz, de sandwichs au porc effiloché du Pick-up dépanneur pis ben ben des tops par la fenêtre de la cuisine. Pis j’ai dormi su’l’couch deux nuits. C’était fort confortable.

LCA: T’as fait une très belle entrevue avec Vice, où tu t’es ouvert le coeur sur la maladie mentale. J’ai pas de question, je voulais juste de dire qu’on te trouve incroyable.

LPG: Yé. Je fais ça moins souvent qu’avant. Le Vice, c’était cool parce que Simon Coutu est un vieux chum pis c’était comme raconter une passe tough à un ami que tu vois pas souvent. Mais tsé, après faut apprendre à gérer le fait que tu deviens porte-drapeau pour le monde qui va pas ben. J’apprends à dealer avec ça, pis j’ai le goût de continuer à en parler quand la tribune est pertinente.

LCA: À quoi est-ce qu’on peut s’attendre au spectacle du 16? Vas-tu nous jouer des nouvelles tounes?

LPG: M’as joué pas mal rien que des tounes du prochain album, je suis encore à me les mettre dans les doigts et dans la gueule, j’ai de plus en plus de fun à les jouer. Je vais peut-être aussi faire des nouvelles nouvelles tounes, j’écris déjà pour un troisième album complet que je veux faire dans pas trop longtemps. Mais ça dépend, je joue combien de temps, donc?

LCA: Qu’est-ce que t’écoutes comme musique ces temps-ci? As-tu un kick?

LPG: Y a surtout une toune que j’ai écouté en loop cet été: Shiver de Giant Sand, le band à Howe Gelb. C’est pas mal ce clip-là qui m’a donné l’idée de celui de Parc à chiens qui est sorti en juillet. Cette toune-là est tellement feel good pis le solo de guit est suave. Sinon, je suis sur un buzz Mathieu Bérubé depuis qu’on a tripé ensemble à Natashquan.

LCA: Pourquoi avoir accepté l’invitation du Canal Auditif?

LPG: Besoin de cash.

http://louisphilippegingras.com/

https://www.facebook.com/events/317272181943506/

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